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Critique de LoupAlunettes


Ceux et celles qui l'auront acheté en librairie l'auront probablement obtenu avec sa mention "Lu par une québécoise avec l'accent québécois". Cela nous rappelle une tablette de chocolat attestant de sa qualité, Pur Cacao avec ses éclats de noisettes à l'intérieur.

Vous pourrez croquer avec gourmandise dans ce conte, l'authenticité est prouvée.



Nous avons encore en tête le drôlissime détournement de Camille de Cussac sur le conte traditionnel du Petit Chaperon Rouge.

Le Petit Chaperon Belge, que ça s'appelait.

L'auteure nous invitait à revisiter l'oeuvre sur une version non seulement plus moderne mais aussi racontée à la sauce d'une autre culture francophone.

Nous rions évidement du filtre culturel plaqué sur le récit, nous faisant profiter de l'accent caractéristique belge et de ses expression du cru.

Pour nous mettre pleinement dans le bain, le livre est accompagné d'un CD pour le charme sonore et chantant des accents.

Nous rions plus du travestissement osé du conte par ses nouveaux accoutrements modernes que d'une bizarrerie qui tranche de notre langage.

Là dessus, la chose est exotique, amusante et intéressante.

Qui pourrait dire d'ailleurs avec les errances des contes et le temps si la version telle que nous la connaissons n'offrait pas déja un français très ludique à l'oreille?

Nous sommes par ce biais dans la découverte d'une autre culture voisine, cousine et l'auteure remet le couvert avec une nouvelle version du conte de la Barbe bleue racontée à la sauce québécoise.

À table, chers lecteurs!



Il était une fois, Barbe Bleue le maudit québécois...

Et pendant, que l'époux est parti en affaires, les souris dansent sur du Linda Lemay.

La princesse organise un pyjama party au manoir.

Nous en arriverons vite au point qui déclenche le drame d'un tour de clé, la curiosité de la princesse.

" ...y avait un p'tit kèke chose qui chicotait la jeune mariée:

la petite clef du cabinet, ouin ouin ouin...

Pourquoi sé faire que j'peux pas entrer dans le cabinet, moi? Mmmm...Bon...J'y vais? J'y vais pas?"...



Nous aurions des arguments solides à lui apporter, nous lecteurs mais le public a le droit de savoir et d'ailleurs nous avons déja tourner la page.

Le mari trahi va t-il s'emporter d'un " tabernouche" ou d'un "tabernacle"?

Existe t-il une version québécoise de la revue française de faits divers "Ici Paris"?



Pauvre Céline ( c'est le nom de la princesse), elle nous aura bien fait rire à l'heure du déjeuner et des nouvelles.

La morale de fin sera étonnante, si si, vous verrez.

A tantôt.
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