AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de deidamie


« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je suis toute frétillante de bonheur, car le tome 8 de En scène est disponible ! Et je l'ai lu ! Et je vais vous en parler !

-Oh non, encore ? T'en as déjà parlé plein de fois !

-Hé oui ! Que veux-tu, ce manga me ravit.

-Mais qu'est-ce qui peut avoir changé depuis ta dernière critique ? C'est toujours la même histoire ! Kanade, passionnée de danse, bla bla bla, surmonte les difficultés, bla bla bla, apprend de ses erreurs, patati, réfléchit seule comme une grande, patata…

-Euuuh… oui, mais…

-Super occase de parfaire sa culture gé grâce aux citations des oeuvres, que tu vas voir sur Toituyau…

-Mmmmh… J'ai dit que c'était un shônen ?

-Brouillage des genres en décrétant que c'est un shônen… quoi ? Non, tu ne l'as jamais dit, ça !

-Ben voilà, je le dis. Alors, pour faire simple, le manga, comme la littérature, se segmente en genres et en cibles. Les deux plus célèbres s'appellent shôjo et shônen. le premier regroupe les oeuvres à destination des jeunes filles, le second, les oeuvres pour jeunes garçons.

-C'est vachement sexiste, comme conception !

-Hem… oui et non. Cette dichotomie va définir le style et la cible de l'oeuvre : après, rien n'empêche un garçon de vibrer grâce au pouvoir du prisme lunaire*, ni une fille de se figurer en héroïne sauveuse et/ou tabasseuse de monde grâce au pouvoir de l'amitié et des efforts payants sur le terrain de foot**.

-Et en quoi En scène ! est un shônen, je te prie ? Ce ne sont que rose, tutus et paillettes !

-Certes. En scène ! est un shônen parce que ce manga célèbre les merveilleux pouvoirs de l'amitié et des efforts pour atteindre l'excellence.

- Arrête, Déidamie, c'est juste un cliché du manga sportif, ça. Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi, des fois ?

-Si, complètement. Cependant, j'ai quelque chose de nouveau !

-Ah ?

-Le dessin ! le dessin s'est considérablement amélioré. Plus de problèmes de perspective, plus de jambes trop courtes : l'illusion de la profondeur fonctionne beaucoup mieux. Je n'éprouve plus cette sensation de dysharmonie au moindre pied en altitude, et la prestation finale de Kanade se révèle de toute beauté. J'ai beaucoup aimé aussi l'apparition d'Abigail Nicols, qui se révèle semblable au personnage de Diane : splendide et inquiétante. Ce qu'elle propose à Kanade est quelque peu discutable…

Et pour finir, le manga continue d'alterner plusieurs points de vue en offrant celui de Luda, l'enseignante. Elle se pose des questions légitimes sur la pratique de la danse classique, questions qui ne trouvent pas de réponses, d'ailleurs.

La série avance et je reste conquise pour deux raisons : le dessin s'améliore, les relations et les réflexions des personnages restent intéressantes, et, pour finir, l'histoire ne se limite pas seulement aux péripéties vécues par l'héroïne ; elle explore également différents aspects de la discipline, aussi bien physiques que psychologiques, dans ce qu'elle possède de beau et de cruel.

-Et en plus d'être de mauvaise foi, elle ne sait pas compter… »

*Discrète allusion à Sailor Moon, célèbre série à destination des jeunes filles.

**Discrète allusion à Olive et Tom, célèbre série à destination des jeunes garçons.
Commenter  J’apprécie          152



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}