Une enquête intéressante, menée par deux journalistes qui se proposent d'aller à la rencontre de personnes ayant un "bullshit job" ou boulot de merde. On y découvre la précarité de nombreux métiers, de l'hôtesse d'accueil au distributeur de prospectus. Les auteurs reviennent sur l'absurdité de certaines tâches, notamment dans le secteur tertiaire où les salaires sont pourtant élevés. le "bullshit job" n'est donc pas forcément un emploi socialement précaire. Ce qui m'a plu, c'est la grille de lecture par rapport à l'utilité sociale d'un "travail". Ainsi, la femme de ménage serait plus "utile" que le trader et exercerait donc un métier plus noble. Voilà de quoi renverser un peu l'échelle de valeur !
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