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Boris Cyrulnik, ça fait toujours du bien. Parce qu'il est clair, parce que ses mots sont apaisants, parce qu'il ne se défausse pas, il reconnaît ce qui déconne et tâche d'éclairer ses lecteurs avec ses connaissances larges d'éthologue, de neuropsychiatre, de psychothérapeute, d'être humain et même de sportif.
Ici, on parle de l'être humain à travers le prisme du sport, donc. Sous forme d'un dialogue-entretien. Les animaux ne sont jamais loin pour mettre l'homme en relief. La partie spectacle du sport de très haut niveau et les aspects socialisants, ritualisants de santé du sport "de petit niveau", accessible à tous, la violence contenue dans l'humain, les inégalités d'accès aux études, à l'élite, tout cela est abordé en peu de pages, et c'est intéressant.
Dommage qu'il n'y a pas de suggestions bibliographiques pour prolonger les réflexions, les études, sur toutes ces sous-thématiques,
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