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Critique de 5Arabella


Mort à 32 ans, auteur d'une poignée de textes, Silvio D'Arzo n'est pas un inconnu pour les lecteurs curieux : sa nouvelle Maison des autres est régulièrement citée comme l'un des textes les plus importants de la littérature italienne du XXe siècle.

Nous sommes dans un minuscule village de l'Apennin, Montelice. le narrateur, le curé du lieu, ordonne les préparatifs d'un enterrement. Nous le suivrons dans sa vie quotidienne. Lorsqu'il reçoit « un confrère », un tout jeune curé tout juste sorti du séminaire, plein de grandes idées et projets, aux yeux duquel, il semble avoir failli dans ses missions. Puis, nous assistons à son contact avec une nouvelle et misérable paroissienne. Dont il tentera d'arracher le secret, avec patience et obstination. Mais lorsqu'elle lui posera la question essentielle, il ne saura répondre.

C'est une véritable joyaux que ce court texte. Rien de superflu, de tapageur, d'inutile. Dans un langage très simple en apparence, mais très élaborée, Silvio D'Arzo se concentre sur le coeur des choses, d'une vie, de toutes les vies. Une fatalité primordiale habite le récit. Une vie misérable est au centre du récit. Tellement misérable, que même la mort ne lui appartient pas.

C'est juste et poignant, dans une économie parfaite, à laquelle rien ne manque.
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