Silvio D'Arzo, né Ezio Comparoni, a peu publié de son vivant et a laissé de nombreux inédits derrière lui lorsqu'une leucémie l'a emporté en 1952, alors qu'il n'avait que 32 ans.
Maison des autres est un de ces titres. Un court récit d'une soixantaine de pages, considéré par certains comme un des chefs-d'oeuvre de la littérature italienne.
Il s'agit ici d'une rencontre, celle entre un curé dont la jeunesse est bien loin et une femme du même âge, qui n'attend plus rien de la vie. Juste ça. Oui. Mais pourtant. Tout est là. Dans cette question qu'elle finira par poser. Une question grave, mûrement réfléchie, qui viendra à son heure et s'inscrira dans le pudeur et le silence qui unissent ces être tous deux démunis, mais de façon bien différente.
Un récit sobre, sans grand éclat, qui n'est pas sans rappeler
Maupassant, pour lequel l'auteur avait une grande admiration et sur lequel il avait écrit, comme le note
Attilio Bertolucci dans sa préface, récit suivi par la nouvelle intitulée Un moment comme ça. À découvrir.
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