Mais plutôt que de me transformer peu à peu en un monstre inconnu, je préfère rester dans mon cocon.
On dirait que mon corps m’appartient de moins en moins, quelle horreur.
Eh bien, si c’est ça grandir. Des règles décidées par je-ne-sais-qui, des enfants soumis à un carcan « fille », « garçon ».
Puisque je ne sais toujours pas ce qui est réservé aux filles, je dois d’abord apprendre à les imiter.
Effectivement. Tout le monde dit que les garçons jouent avec des robots et les filles à la dînette. Les garçons sont en bleu, et les filles en rose.