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Critique de 1001chapitres
Aujourd'hui, je jette un pavé dans la mare. Et quel pavé: 840 pages pour certaines éditions… Sur le papier, ça avait tout pour me plaire. Une équipée de la dernière chance avec Émile, un jeune homme atteint d'un Alzheimer précoce et Joanne, femme mystérieuse au lourd passé. Un dernier voyage à travers les Pyrénées et de magnifiques paysages.
Seulement voilà, c'était sur le papier et moi j'ai fait l'erreur de le commencer en audio. Déjà, et même si le lecteur est tout à fait correct pour ce qui est de la narration et de la voix d'Émile, il prend un ton nasillard pour les voix féminines, voire chevrotantes pour les personnes âgées. Ça les rend totalement antipathiques et la caricature confine au ridicule.
Et puis, le style simple, répétitif, oserais-je dire sans subtilités de Melissa Da Costa ne se prête pas du tout à l'audio. Arrivée à la moitié du livre, j'ai jeté l'éponge et j'ai décidé de passer à une lecture traditionnelle dans l'espoir de le terminer.
Si ça m'a effectivement permis de le finir, c'est surtout parce que j'ai pu lire en diagonale. En effet entre répétitions, dialogues d'un ennui profond et description des actes anodins de la vie quotidienne, je me demandais ce que je faisais là. L'histoire est touchante et j'ai trouvé la fin extrêmement émouvante. Je vais pas vous mentir j'ai pleuré comme un veau. Mais y avait-il vraiment besoin de tourner autour du pot aussi longtemps ? 500 pages auraient sans doute suffi.
La longueur n'est pas le seul problème. le récit manque cruellement d'humour, de dérision. Les personnages secondaires servent principalement de faire-valoir aux héros, ils n'ont pas de motivations propres. Même Joanne était creuse, évanescente,
inexistante. Vous trouvez Émile sympathique? Malgré sa prétendue évolution, il se moque énormément des petites manies de Joanne.
On est très loin du coup de coeur, du livre qui aurait du bouleverser ma vie. J'ai lu beaucoup mieux, même dans le style léger du feel good. Je lui mets quand même la moyenne parce qu'il ne sera pas dit que j'ai vendu mon âme à Belzebuth mais cette jolie histoire aurait mérité un meilleur traitement!
Seulement voilà, c'était sur le papier et moi j'ai fait l'erreur de le commencer en audio. Déjà, et même si le lecteur est tout à fait correct pour ce qui est de la narration et de la voix d'Émile, il prend un ton nasillard pour les voix féminines, voire chevrotantes pour les personnes âgées. Ça les rend totalement antipathiques et la caricature confine au ridicule.
Et puis, le style simple, répétitif, oserais-je dire sans subtilités de Melissa Da Costa ne se prête pas du tout à l'audio. Arrivée à la moitié du livre, j'ai jeté l'éponge et j'ai décidé de passer à une lecture traditionnelle dans l'espoir de le terminer.
Si ça m'a effectivement permis de le finir, c'est surtout parce que j'ai pu lire en diagonale. En effet entre répétitions, dialogues d'un ennui profond et description des actes anodins de la vie quotidienne, je me demandais ce que je faisais là. L'histoire est touchante et j'ai trouvé la fin extrêmement émouvante. Je vais pas vous mentir j'ai pleuré comme un veau. Mais y avait-il vraiment besoin de tourner autour du pot aussi longtemps ? 500 pages auraient sans doute suffi.
La longueur n'est pas le seul problème. le récit manque cruellement d'humour, de dérision. Les personnages secondaires servent principalement de faire-valoir aux héros, ils n'ont pas de motivations propres. Même Joanne était creuse, évanescente,
inexistante. Vous trouvez Émile sympathique? Malgré sa prétendue évolution, il se moque énormément des petites manies de Joanne.
On est très loin du coup de coeur, du livre qui aurait du bouleverser ma vie. J'ai lu beaucoup mieux, même dans le style léger du feel good. Je lui mets quand même la moyenne parce qu'il ne sera pas dit que j'ai vendu mon âme à Belzebuth mais cette jolie histoire aurait mérité un meilleur traitement!
