Tout d'abord, le style vous envoute. Tous les chapitres, très courts, commence par "Je m'appelle Fatima ..." comme une incantation. Ensuite, on a l'impression de feuilleter un carnet intime. Cela passe du coq à l'âne et c'est fascinant.
Mais la technique a un défaut : tout reste superficiel. La distanciation est sans doute nécessaire dans la vie pour aborder certains problèmes (Fatima discute avec l'Imam d'homosexualité en parlant d'une amie), elle laisse néanmoins le lecteur sur sa fin.
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