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Critique de Christophe_bj


Delphine Olberg, 25 ans, est la fille d'un officier du GIGN. Elle-même gendarme, elle n'a qu'un rêve : intégrer la même prestigieuse structure que son père. Aidée de celui-ci, qui pourtant n‘approuve pas son projet, elle va tout faire pour y parvenir, même si elle doit aussi composer avec sa vie privée, son compagnon Vincent et son fils Virgile. Elle porte également en elle un lourd secret qui risque à tout moment de faire surface… ● C'est là un ambitieux premier roman au sujet original, qui se lit très bien, sur le milieu secret et méconnu des militaires du GIGN. Les sources indiquées à la fin du livre indiquent que l'autrice a travaillé son sujet. ● Mais à mon avis c'est là que le bât blesse. Clémentine Dabadie hésite entre un livre documentaire sur le GIGN et un roman. L'intrigue n'est qu'un mince prétexte pour faire découvrir au lecteur ce corps d'élite. ● A certains moments, notamment lors de l'année probatoire, l'intrigue est totalement abandonnée au profit d'un texte informatif, certes intéressant, qui rappelle les documentaires qu'on peut voir à la télévision sur le même sujet. On voit combien les stagiaires sont malmenés physiquement et moralement par des chefs dont certains sont bas du front et se régalent de l'humiliation qu'ils infligent aux recrues. Mais on perd complètement de vue l'intrigue. ● Il aurait fallu soit écrire un essai sur le GIGN soit véritablement muscler l'intrigue et la faire prédominer sur l'informatif. ● D'autre part, certaines erreurs étonnent et font demander si une maison aussi prestigieuse que Gallimard a encore des correcteurs : Saint-Malo n'est pas en Normandie, encore moins dans le Cotentin ; pour aller de Versailles à Roissy, on ne passe pas par le péage de Saint-Arnoult à moins d'être adepte des grands détours ; l'expression « de base », utilisée sans cesse à l'oral de nos jours, est affreuse, alors mieux vaudrait ne pas l'utiliser à l'écrit, qui plus est dans le récit du narrateur et non dans un dialogue.
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