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Critique de MarieLywood
Presque trois années ont passé depuis le retour d'Ophélie sur Anima. Tandis qu'elle se morfond dans sa famille et poursuit secrètement ses recherches en espérant retrouver Thorn, Archibald vient la chercher grâce à une Rose des Vents pour lui proposer de revenir sur le Pôle. Mais elle préfère aller sur l'arche de Babel où elle pense pouvoir poursuivre son enquête sur l'origine de Dieu.
L'histoire de ce tome se déroule donc presque exclusivement sur cette arche de Babel dirigée par deux esprits de famille jumeaux Hélène et Pollux. Cette arche est dédiée à la connaissance et à la mémoire grâce notamment à son immense bibliothèque qui concentre tout le savoir du monde depuis la Déchirure. Ce nouveau milieu va demander à Ophélie de devoir s'adapter encore à un autre environnement et d'adopter rapidement les codes qui le régissent. Cela permet également à Christelle Dabos de développer à nouveau toute son imagination puisqu'elle nous propose un environnement complètement neuf avec de nouveaux personnages secondaires toujours aussi réussis. Dans ce tome, on assiste encore à une histoire quelque peu indépendante qui sert l'objectif final de la saga. On apprend de nouveaux éléments sur l'intrigue tout en gardant de nombreuses questions en suspens pour le quatrième tome. Quelques chapitres disséminés au cours du roman nous permettent de suivre de loin l'évolution des personnages secondaires des tomes précédents, Archibald, Gaëlle, Renard, la tante Roseline, Bérénild et surtout sa fille Victoire dont on sent bien tout le potentiel et l'influence pour la suite de l'histoire. Mais dans ce tome tout est très largement centré sur Ophélie qui continue d'évoluer de manière intéressante en gagnant en maturité, en force de caractère et en volonté et sur sa relation avec Thorn et les sentiments qu'elle éprouve pour lui.
Pari risqué que de proposer une histoire se déroulant sur une arche différente et avec d'autres personnages que ceux auxquels le lecteur s'est attaché mais pari réussi. L'auteure en profite pour décrire un monde autoritaire dans lequel les habitants sont très contrôlés notamment à travers leur langage et la connaissance à laquelle ils ont accès. Une contestation bien faite mais finalement assez peu originale des régimes totalitaires.
Sans grande surprise, je me jette dans la lecture du quatrième tome en espérant un final magistral à la hauteur de cette série et de mes attentes. Un final qui réunisse de manière harmonieuse tous les éléments présents dans les trois premiers volumes
L'histoire de ce tome se déroule donc presque exclusivement sur cette arche de Babel dirigée par deux esprits de famille jumeaux Hélène et Pollux. Cette arche est dédiée à la connaissance et à la mémoire grâce notamment à son immense bibliothèque qui concentre tout le savoir du monde depuis la Déchirure. Ce nouveau milieu va demander à Ophélie de devoir s'adapter encore à un autre environnement et d'adopter rapidement les codes qui le régissent. Cela permet également à Christelle Dabos de développer à nouveau toute son imagination puisqu'elle nous propose un environnement complètement neuf avec de nouveaux personnages secondaires toujours aussi réussis. Dans ce tome, on assiste encore à une histoire quelque peu indépendante qui sert l'objectif final de la saga. On apprend de nouveaux éléments sur l'intrigue tout en gardant de nombreuses questions en suspens pour le quatrième tome. Quelques chapitres disséminés au cours du roman nous permettent de suivre de loin l'évolution des personnages secondaires des tomes précédents, Archibald, Gaëlle, Renard, la tante Roseline, Bérénild et surtout sa fille Victoire dont on sent bien tout le potentiel et l'influence pour la suite de l'histoire. Mais dans ce tome tout est très largement centré sur Ophélie qui continue d'évoluer de manière intéressante en gagnant en maturité, en force de caractère et en volonté et sur sa relation avec Thorn et les sentiments qu'elle éprouve pour lui.
Pari risqué que de proposer une histoire se déroulant sur une arche différente et avec d'autres personnages que ceux auxquels le lecteur s'est attaché mais pari réussi. L'auteure en profite pour décrire un monde autoritaire dans lequel les habitants sont très contrôlés notamment à travers leur langage et la connaissance à laquelle ils ont accès. Une contestation bien faite mais finalement assez peu originale des régimes totalitaires.
Sans grande surprise, je me jette dans la lecture du quatrième tome en espérant un final magistral à la hauteur de cette série et de mes attentes. Un final qui réunisse de manière harmonieuse tous les éléments présents dans les trois premiers volumes
