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Critique de Romileon


Maintenant que la présence de l'animiste Ophélie est officielle, qu'elle attire toutes les animosités, que le mariage approche, il faut absolument que l'esprit de famille du Pôle, Farouk, lui accorde sa protection. Et ce d'autant que des disparitions se produisent au Clairdelune, l'endroit le plus sécurisé de la Citacielle.
Cela ne se fera évidemment pas sans mal. de vice-conteuse à grande liseuse familiale au gré des caprices de Farouk, Ophélie assume avec plus ou moins de réussite ses nouvelles fonctions. Si elle enquête sur les disparitions, elle s'intéresse surtout au Livre de Farouk qui, comme tous les esprits de famille depuis la Déchirure en possède un, livre illisible mais qui détient le secret de leur mémoire défaillante. .
Si la situation d'Ophélie était souvent inconfortable, voire pire, elle devient dans ce volume littéralement intenable. Entre la pression exercée sur son esprit par Farouk, la grossesse de la belle Berenilde, les menaces du Chevalier, les disparitions du Clairdelune, ses fonctions que toute la cour épie en espérant sa chute, le baron Melchior et sa soeur Cunégonde, la Mère Hildegarde… et Thorn bien sûr.. qui sont ses ennemis ? qui sont ses amis ?
Et pour arranger le tout, ses proches qui débarquent avec sa mère en porte-étendard des bons droits de la famille…
Ce tome est vraiment passionnant. Les personnages s'affirment. Les enjeux se révèlent et se mêlent, s'emmêlent. La tension est si dense que l'on a du mal à lâcher ce tome.
Vite, la suite !
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