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Critique de Marti94


Sans publicité, DADA est annoncée comme la première revue d'art pour toute la famille. Dans chaque numéro nous pouvons explorer un artiste ou un thème sous toutes ses formes avec un dossier thématique et de riches iconographies complétés par un ADCD'art qui résume un peu les différents articles du dossier.
Le numéro 243 est consacré à Raoul Dufy qui fait partie des grands maîtres de la peinture moderne au même titre que Braque, Picasso ou Matisse. il jouit d'une renommée internationale justifiée notamment parce que c'est un artiste porteur de joie et de bonheur. Et s'il peint des régates, des musiciens, le bal du 14 juillet ou des courses, il ne doit pas être cantonné au domaine restrictif de la distraction. Ce n'était pas seulement un poète de la peinture, c'était aussi un savant qui a cherché à pérenniser les couleurs et éterniser l'éclat des tons. Il voulait montrer sa joie intérieure et effacer ce qui est laid.
Originaire de Normandie, il a fait les beaux-arts au Havre et a été de tous les mouvements artistiques (réalisme, impressionnisme, fauvisme, cloisonnisme...) et il a touché à toutes les techniques : peinture, dessin, gravure sur bois, terre cuite, faïence, tapisserie et textile notamment pour créer des décors et costumes de théâtre ou de spectacles de danse.
Je suis contente de connaître un peu mieux l'oeuvre de Raoul Dufy dont j'ai eu l'occasion d'admirer la très belle fresque La fée électricité qu'il a réalisé pour l'Exposition internationale de 1937 à Paris et qui se trouve au Musée d'Art Moderne. C'est une décoration monumentale qui raconte l'histoire de l'électricité et de ses applications, depuis les premières observations jusqu'aux réalisations techniques les plus modernes.
Ce que je regrette dans cette revue, c'est qu'il y a peu de choses sur l'homme. Seule son oeuvre est présentée. Certes, elle est passionnante et les belles illustrations le montrent bien. Mais cela donne un côté académique au dossier thématique de la revue DADA alors que l'artiste ne l'est pas, au contraire. Sa lecture n'en demeure pas moins agréable.
Je remercie Babelio et la maison d'édition pour ce numéro de février 2020 qui m'a été offert dans le cadre d'une opération masse critique.

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