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Critique de Fanvin54
La lecture de la revue Dada est toujours particulièrement enrichissante. On découvre ainsi des artistes d'hier, mais aussi d'autres contemporains.
JR (que je ne connaissais pas, malgré un certain goût pour le Street art) a vite laissé tomber le graff', son lieu d'expression demeurant néanmoins la rue. Il investit celle-ci par le biais de la photographie en noir et blanc, taille XXL, qu'il colle en extérieur. Il y a beaucoup d'humanité dans ses différents projets, la volonté de mettre en avant des personnes lambdas, des anonymes. Avec parfois un brin d'espièglerie (voir le portrait de Kikito, un jeune mexicain format géant jetant un oeil par-dessus le mur séparant le Mexique des States)...
Des États-unis aux favelas du Brésil, il sillone le monde entier pour ses différentes oeuvres. J'ai personnellement été impressionné par un projet mené dans un bidonville au Nigeria, plein d'inventivité, avec le bas des visages de certains habitants sur un talus le long d'une voie de chemin de fer et leurs yeux sur les wagons du train traversant le bidonville... Quand l'alignement se fait, c'est magique, surtout lorsque les visages se mélangent !
Un grand merci à Babelio et à la revue Dada pour cette belle découverte, dans le cadre d'une récente opération masse critique.
JR (que je ne connaissais pas, malgré un certain goût pour le Street art) a vite laissé tomber le graff', son lieu d'expression demeurant néanmoins la rue. Il investit celle-ci par le biais de la photographie en noir et blanc, taille XXL, qu'il colle en extérieur. Il y a beaucoup d'humanité dans ses différents projets, la volonté de mettre en avant des personnes lambdas, des anonymes. Avec parfois un brin d'espièglerie (voir le portrait de Kikito, un jeune mexicain format géant jetant un oeil par-dessus le mur séparant le Mexique des States)...
Des États-unis aux favelas du Brésil, il sillone le monde entier pour ses différentes oeuvres. J'ai personnellement été impressionné par un projet mené dans un bidonville au Nigeria, plein d'inventivité, avec le bas des visages de certains habitants sur un talus le long d'une voie de chemin de fer et leurs yeux sur les wagons du train traversant le bidonville... Quand l'alignement se fait, c'est magique, surtout lorsque les visages se mélangent !
Un grand merci à Babelio et à la revue Dada pour cette belle découverte, dans le cadre d'une récente opération masse critique.
