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Critique de carre


Clément Duprest après de brillantes études intégre la police.
Rien d'extraordinaire à celà sauf qu'on est en 1942, et que Duprest va
exercer son métier avec conscience et professionnalisme. Il va donc obéir à l'ignoble chasse aux juifs, aux communistes aux résistants. f
Fier de son travail, il passera à travers l'épuration à la libération. Et continuera sa carrière de fonctionnaire zélé et irréprochable avec la même pugnacité jusqu'aux années Mitterrand.
Didier Daeninckx, excellent auteur de polar, brosse dans ce récit le parcours au combien ordinaire mais terriblement accablant d'un homme sans moral, juste animer par l'ambition de bien faire. Duprest traverse les décennies (de la rafle du Vel d'hiv, en passant par l'Algérie jusqu'au années quatre-vingt.) sont aucun remords, ni repenti. Il obéit aux ordres donnés, n'hésite pas à employer des méthodes ignobles ou illicites pour parvenir à ces fins. Un fonctionnaire irréprochable si l'on n'y prête peu d'attention mais surtout un opportunisme qui fera toute sa carrière en se comportant de la pire des façons. Daeninckx truffe son roman d'anecdotes historiques qui font que ce portrait d'une ordure sans moral, est un tableau dérangeant. Car Duprest citoyen au combien ordinaire, continue malgré tout ses basses besognes qu'elque soit la cible. Quand le mal se fait figure humaine.
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