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Critique de Zippo


Juillet 1794, la Terreur bat son plein. L'action se déroule en Picardie et dans le nord de la France.
Axel de Sainte-Croix, lieutenant de cavalerie, se voit confier une mission par le représentant de la Convention, Joseph le Bon.

La présentation du récit sur la quatrième de couverture est appétissante.
Hélas, ce n'était à mes yeux qu'illusion.
Il y a plusieurs reproches à faire à ce roman. Un des plus graves étant la volonté manifeste, je dis bien manifeste, de présenter le peuple de l'époque comme un ensemble d'individus repoussants. En effet, sur près de 300 pages ce n'est que "sales gueules", "regards tordus", "gueules pourries" : un total dénigrement des citoyens. J'ai la désagréable impression de lire un brulot monarchiste...Et bien entendu les sans culottes sont tous de grossiers ivrognes aux yeux de l'auteure.
A la lecture de ce texte, un seul sentiment : la Révolution française est une catastrophe pour celle-ci.
Il y a des jugements à l'emporte pièce sur une période complexe où un nouveau monde était en gestation.

Avec cet ouvrage, nous sommes à des années lumière des passionnants romans de Jean-Christophe Portes, se déroulant à la même époque, et de son héros le lieutenant Dauterive.

Malheureusement cette catastrophe imprimée ne se limite pas à ce qui précède.
L'action est désordonnée, incompréhensible, la trame du récit est "mou du genou"...
Les péripéties "abracadabrantesques" se suivent à la chaîne...les personnages sont sans épaisseur, et toujours ces caricatures d'aubergistes repoussants. Ce récit laisse transparaître un manque total d'empathie pour le peuple de cette époque.

Nous n'en avons pas encore fini ; l'utilisation forcenée du langage de l'époque est un calvaire. A petites doses, c'est charmant, agréable, cela orne le récit. L'usage frénétique qu'en fait l'auteure vire au cauchemar...

Cette profonde déception est la toute première que j'éprouve à l'égard d'un roman historique.
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