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Critique de GeorgesProfonde


Madame Dalban est une pimpante quinquagénaire à qui tout réussit. Parisienne, féminine, coquette, parvenue et bonne vivante, elle nous narre par le menu ses doutes et ses rêveries avec entrain et bonne humeur.
Elle prend souvent l'avion pour aller à New York, au Maroc, ou à Mortagne-au-Perche. Elle relate avec force détails et sens de l'à-propos les procédures d'embarquement dans les avions d'Air France ou de Royal Air Maroc : on jurerait qu'elle a été agent d'escale dans une vie antérieure.
Elle est amoureuse d'un homme élégant et haut placé (un avocat ou équivalent) qui va négocier de gros contrats en Arabie Saoudite ou à Pétaouchnoque.
Pour s'occuper pendant les voyages d'affaires de monsieur à l'international, madame Moreynas a monté une boutique de poufs et de tapis berbères qu'elle achète à Marrakech comme tout le monde, mais avec un petit supplément d'âme qui lui permet de faire de bonnes culbutes quand elle les revend à des épouses d'agents immobiliers et/ou de stand-uppers barbus de l'Ouest parisien.
Quand un homme la quitte, elle pleure un peu, puis va s'acheter une bague de fiançailles qu'elle paye en Visa Premier dans un magasin de bagues pour se remonter le moral.
Elle se fait faire l'amour par derrière, le visage plaqué contre la baie vitrée d'une chambre d'hôtel qui donne sur Central Park. Elle jouit vite et bien.
Voilà pour la colonne des « plus ». Dans la colonne des « moins » on regrette qu'il y ait moins de scènes de sexe et/ou d'avortements tragi-comiques au RU 486 que dans son précédent opus, « On ne meurt pas d'amour » (80.000 exemplaires vendus, excusez du peu).
C'est cependant un petit livre sympa et pas prise de tête à dix-sept euros et quatre-vingt dix centimes toutes taxes comprises, à lire à Deauville, à « Grégo » ou au « Ferret », de préférence avec un petit paquet de petits mouchoirs pour s'essuyer les petites larmes de rire.
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