AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de UnKaPart


Un univers inspiré de la mythologie de la péninsule arabique, avec ses djinns et son décor des mille et une nuits, j'étais carrément partant ! le contexte est à la fois très connu par chez nous en surface mais pas du tout usité ou à peine, ce qui en fait donc une valeur sûre de l'exotisme et une terre à découvrir.
Ben non en fait. Ça reste juste un décor de surface pour te fourguer une histoire déjà lue et relue mille fois. Symptomatique d'une frange de la littérature de l'imaginaire, la plus superficielle, celle qui n'a rien à dire qui n'ait déjà été dit en mieux. Mélange de fantasy, dystopie, romance, qui parfois donne quelque chose d'intéressant, porteur d'un regard novateur et rafraîchissant (i.e. Ashlon), mais qui se contente le plus souvent de raconter de gentilles histoires sans profondeur et ne propose au final qu'un gloubiboulga barbant (i.e. Rozenn).
Deux tomes pour ça…
Deux peuples ennemis que tout oppose de façon manichéenne, monolithique, sans nuance. Original... ou pas. Mais alors pas du tout. L'écriture des personnages et de leurs relations est de la même eau, avec des schémas hyper classiques du type le bon p'tit gars™ qu'a tout pour lui mais qui laisse indifférente l'héroïne rebelle et immature™ qui lui préfère le bad boy détestable mais beau™. Plus l'univers prometteur qui se borne à un décor de façade sans rien derrière. Plus l'intrigue prévisible. Plus une histoire de révolte qui promettait de l'action et du dynamisme mais qui se perd en sous-intrigues de romance sur le mode “je t'aime moi non plus”, donc interminables, pleines de longueurs, redites et allers-retours. Plus un récit qui ne te met pas dedans, avec ses discours rapportés au lieu de dialogues dynamiques et des événements tout autant rapportés après coup ou de loin, expédiés par une narration qui a des airs de voix-off et oublie le principe immersif du show, don't tell. Plus les longueurs dues aux chamailleries à répétition entre des personnages adultes en théorie mais avec cinq ans d'âge mental dans leur comportement. Plus, plus, plus, plus et ça finit par faire moins.
Tout est vu et revu, cette histoire n'apporte rien d'autre que le regret d'avoir mis le nez dedans.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}