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Critique de Pivoine57


Bien que ce soit au final, un roman (militant? Mais si littéraire...) qui promeut la religion catholique (Daniel-Rops était un écrivain chrétien), j'avais bien aimé ce roman lu après avoir vu un vieux film avec Pascale Audret (je crois), en jeune heroïne
éprise d'absolu, révoltée... et finalement, victime... et Jean Desailly (son amant, puis mari.)

L'héroïne court vers l'abîme pendant les 3/4 du roman, mais longtemps après, à Paris,lors d'un concert, elle rencontre son premier tourmenteur, celui qui l'a "chassée" de Barterand, la maison où on l'avait accueillie. C'est une âme forte et tourmentée, et avide de connaissance, (les femmes comme les hommes subissent son ascendant.) Elle passe par différentes étapes. Avant de rencontrer l'homme qu'elle va aimer, elle est répétitrice dans un pensionnat (Sainte Mechtilde.)

Par exemple, du jour où elle se sacrifie (en cédant aux avances du médecin qui doit établir un certificat de décès), pour sauver son amant de l'accusation d'avoir hâté la mort de sa femme, elle cesse de l'aimer. Et l'épouse quand même. Mariage raté, bien sûr.

Bon. Son premier tourmenteur (rencontré au concert) est rongé de remords. Ils vont beaucoup parler. Elle va pardonner. Elle entre au Carmel, où elle se dégagera de tout ce qui l'encombrait. Je peux bien dévoiler la fin parce que je suis à peu prés sûre que plus personne ne lira jamais ce livre.

Il m'a fait parfois penser à Thérèse Desqueyroux, et pourtant, ce sont deux histoires totalement différentes.

Peut-être que ces héroïnes se ressemblent finalement. Elles sont en quête d'absolu. L'une semble l'atteindre enfin à Paris, (mais c'est une impression trompeuse...) et l'autre dans la foi.

"Igne me exaministi..." - je traduisais cela par "tu/vous m'as/m'avez fait passer par l'epreuve du feu..." cela revient comme un leitmotiv. Et c'était une formule qui, à vingt ans, me plaisait.
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