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Critique de jamiK


Quand j'ouvre un San-Antonio, j'attends impatiemment le moment où ça dérape, où ça part en couilles.
Ici, le démarrage est bien ficelé, l'argot, les allusions grivoises et les calembour(rin)s sont distillés avec un rythme de métronome, c'est presque trop lisse, une tournure salace, un indice pour l'intrigue, on est aux petits oignons, mais ça fait presque artificiel. Non, j'exagère, pas de quoi faire la fine bouche, je peux agrémenter de quelques belles perles ma collection de citations. Quelques allusions politiques viennent pimenter le récit, on est en 1985 et cette aventure nous donne une explication pittoresque du sabordage du Rainbow Warrior. Et exceptionnellement, cette histoire fait appel à quelques phénomènes paranormaux pour pimenter l'intrigue de quelques facéties avec quelques célébrités. Bon on arrive au milieu du roman et enfin, San Antonio s'égare dans quelques réflexions sur les touristes avec leur appareils photos, et il s'énerve avec les calembours en changeant de nom à son personnage à toutes les lignes, nous faisant l'inventaire des jeux de mots pourris qu'on peut faire avec le prénom Larry, il prend le lecteur à partie, et l'intrigue part dans tous les sens, entre quelques digressions sur la façon d'écrire, et quelques réflexions sur ses jeux de mots, Pinuche se retrouve comme une cruche en pyjama au Caire, San Antonio perd son falzar, à poil à Gibraltar, il part rendre visite à un Gourou en Inde et Monsieur le président de la République n'est pas loin de lui apporter des croissants en scooter jusqu'à sa piaule (non, ça c'est un autre), ça secoue, ça bouge dans tous les sens, totalement foutraque et toujours réjouissant, c'est San Antonio quoi !
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