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Critique de lecassin


1956. En plus d'être mon année de naissance, c'est l'année ou Frédéric Dard publie « Fais gaffe à tes os », A tue… et à toi » et « Ça tourne au vinaigre », trois épisodes du fameux commissaire San-Antonio ; trois épisodes qui semblent instituer comme une base solide le trio San-A, Béru, Pinaud…
Comme chacun le sait, Frédéric Dard n'est pas l'homme d'une seule plume. Il nous sert ici « Délivrez nous du mal », un roman policier un peu atypique chez Fleuve Noir, un roman qui ouvre une série qui se terminera avec « Le cahier d'absence ».

On se retrouve en prison, quartier des condamnés à mort. Deux hommes attendent leur châtiment, alors que des bruits nocturnes indiquent qu'on monte la trancheuse infernale dans la cour de la prison. Qui sera « l'heureux élu », quand les mâtons ouvriront la porte de la cellule au petit jour ? Pour Ferrari, le meurtrier de flic et Charles Blondoit, un mari trompé pervers, se pose la question : « Et si c'était pour moi ? ».

Un ouvrage astucieusement construit en deux parties qui nous entrainent alternativement dans la cellule des condamnés et dans la sombre histoire de vengeance d'un mari trompé. Une histoire admirablement construite qui ne nous épargnera pas un rebondissement final tel que nous les concocte si souvent F.Dard.

Un roman, à mon goût un peu atypique chez Fleuve-Noir, disais-je. Oui dans la mesure où je ne peux pas m'empêcher de penser que les épisodes en cellule donnent l'occasion à l'auteur d'une réflexion sur la peine capitale… Certes on n'atteint pas le niveau de « Réflexions sur la peine capitale » de Camus et Koestler, mais tout de même.
Un bon moment de lecture
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