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Critique de JML38


San-Antonio et Bérurier se voient confier par le big boss, Achille, la mission très spéciale de suivre deux membres des services secrets israéliens, et de découvrir les intentions dudit service, le Shin-Bet, au sujet d'un ancien nazi repéré sur le territoire français.

C'est le début d'une aventure des plus mouvementés pour nos compères. D'abord déguisés en rabbins, ils sont victimes, en même temps que leur vol de la compagnie El Al, d'un détournement perpétré par un groupe terroriste qui, ayant malencontreusement occis tous les pilotes, se trouve dans l'obligation de laisser Béru tenter de poser le DC8 dans le désert irakien. C'est ensuite San-A qui démontre ses qualités de pilote aux commandes d'un hélico puis d'un antique Jodel qu'il fait décoller de l'unique porte-avions soudanais, le seul au monde à pédales. Tour à tour la cible des Arabes puis des Juifs, ils ne peuvent pas se fier à l'israélien Horry Zonthal, ni à la sublime irakienne PI 3-1416, et encore moins à Akel-Brâkmâr Bérurier, un cousin musulman du Gros. Du désert au kibboutz prospère de Youde-Labboûm, il n'y a qu'un pas franchit allègrement par le duo de choc, avant de rejoindre la mère-patrie pour un dénouement surprenant.

Que du parfaitement crédible donc, et comme souvent, Frédéric Dard n'hésite pas à mettre le lecteur à l'aise dans la compréhension des dialectes des pays concernés par l'histoire. C'est le cas ici avec l'irakien moderne, le lecteur inculte que je suis n'ayant pas de mal à comprendre la signification de « Kiquî m' feshyié âstheur ». Un grand merci à l'auteur, c'est toujours mieux de pouvoir lire une langue étrangère dans le texte.
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