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Critique de lecassin


Avec « Viva Bertaga », on avait assisté à l'entrée en scène de Marie-Marie, la nièce adoptive du couple Bérurier. Avec « Un éléphant, ça trompe », l'environnement d'icelle se précise avec l'apparition de son subrogé-tuteur (ou surgelé tuteur, si on suit Béru), Evariste Plantin, lors de la remise des prix de miss tresses.
Evariste qui n'est autre que le maire d'Embourbe-le-Petit, un village dont la particularité est de n'avoir enregistré aucune naissance dans l'année. On jase aux alentours. de là à penser que les habitants d'Embourbe-le-Petit sont impuissants…
Mieux, le village est jumelé à Swell-the-Children, dans la banlieue de Londres où l'on observe le même phénomène : le ventre des swell-the-childrenaises reste désespérément plat. Ajoutez à ça qu'on retrouve deux cadavres à Embourbe-le-Petit alors que la fête d'inauguration du jumelage avec Swell-the-Children bat son plein.
Vous, vous le connaissez, il n'en faut pas plus pour que notre commissaire national s'annonce chez les rosbifs, accompagné de Béru, dont on se souvient qu'il parle couramment anglais, et de Marie Marie.

Après l'excellent « Viva Bertaga » qui entre dans le top 10 de mes favoris, je dois bien reconnaître que ce épisode est bien moyen. Où est la folie de certains précédents opus ? Où est Pinuche ?
Certes, Marie-Marie apporte, comme dans le précédent épisode, une touche de fraîcheur à la Zazie, mais c'est bien peu. Nous n'avons pas Béru ici, juste Alexandre-Benoit, policé, aseptisé (presque) … Il sauvera néanmoins San A. d'une situation aussi périlleuse que désespérée, en fin de bouquin, malgré une présence limitée dans l'intrigue.
Tiens, l'intrigue… Parlons-en de l'intrigue : on se croirait revenus quinze ans en arrière, dans la période chasse aux nazis.
Il est loin le temps où on lisait en préambule de « En peignant la girafe » (1963) , cet avertissement au lecteur : « Coup de semonce aux lecteurs : j'aime mieux vous prévenir tout de suite. Les choses étant ce qu'elles sont, et l'époque que vous savez, j'ai décidé de réagir en écrivant des bouquins de plus en plus délirants et riches en calembredaines. […] J'irai jusqu'au délire. Et si vous n'avez pas assez de fantaisie pour m'accompagner dans ce voyage farfelu, eh bien ! allez donc vous faire cuire un oeuf ! Ou deux si votre foie est aussi résistant que votre bêtise. »
Un peu déçu, on l'aura compris… Vivement le prochain dans l'ordre de la série : « Faut-il vous l'envelopper ? »
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