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Critique de soeurcierelitteraire
« Mono Poly », c'est la quête d'une jeune femme pour trouver sa définition de l'amour dans un monde patriarcal. le titre, astucieux, met parfaitement en lumière l'ambivalence de la position de la narratrice, la tension entre la tendance générale à la monogamie et l'envie de se défaire de la possessivité et de la jalousie.
En passant pour la première fois la porte d'un « café poly », en explorant d'autres manières d'aimer, c'est aussi s'interroger et renverser les rapports de domination entre hommes et femmes que tente de faire Valentine. Elle part également à la conquête de son propre plaisir, souffrant d'anorgasmie depuis des années et étant face à l'impuissance des professionnel•le•s de santé.
Avec ce premier roman, la démarche de l'autrice est donc résolument féministe. Ce livre s'appuie sur un travail de recherche dans le cadre de sa thèse en sociologie, qui l'a amenée à s'immerger dans le milieu polyamoureux parisien de l'année 2010. le résultat se lit comme un roman feel-good composé de nombreuses scènes érotiques émoustillantes. Mais derrière ces pages d'apparence légère, il y a une vraie réflexion sur l'amour et la sexualité dans notre société.
Si le livre expose nos contradictions dans notre manière d'envisager l'amour, Valentine en est emplie, et pas seulement en ce qui concerne ce thème. En effet, les seules réserves que j'ai sont les jugements qu'elle émet. Prisonnière du regard masculin, Valentine l'est assurément, mais j'ai trouvé ça dommage qu'un texte ouvert d'esprit prenne peu de recul sur des sujets tels que la grossophobie ou le validisme.
Pour le reste, j'ai énormément apprécié cette lecture, adoré me poser toutes ces questions. Valentine entame pour la lectrice ou le lecteur une exploration que je ne serais personnellement jamais prête à faire. le livre, comme le titre ambivalent semble l'indiquer, n'idéalise pas les relations polyamoureuses. Il s'agit de relations humaines qui ne sont pas exemptes de problèmes. Mais qui sont pour tous•tes une vraie piste pour aimer et trouver son plaisir plus sainement. En effet, qu'on soit mono ou poly, les sentiments des autres ne sont pas un jeu.
En passant pour la première fois la porte d'un « café poly », en explorant d'autres manières d'aimer, c'est aussi s'interroger et renverser les rapports de domination entre hommes et femmes que tente de faire Valentine. Elle part également à la conquête de son propre plaisir, souffrant d'anorgasmie depuis des années et étant face à l'impuissance des professionnel•le•s de santé.
Avec ce premier roman, la démarche de l'autrice est donc résolument féministe. Ce livre s'appuie sur un travail de recherche dans le cadre de sa thèse en sociologie, qui l'a amenée à s'immerger dans le milieu polyamoureux parisien de l'année 2010. le résultat se lit comme un roman feel-good composé de nombreuses scènes érotiques émoustillantes. Mais derrière ces pages d'apparence légère, il y a une vraie réflexion sur l'amour et la sexualité dans notre société.
Si le livre expose nos contradictions dans notre manière d'envisager l'amour, Valentine en est emplie, et pas seulement en ce qui concerne ce thème. En effet, les seules réserves que j'ai sont les jugements qu'elle émet. Prisonnière du regard masculin, Valentine l'est assurément, mais j'ai trouvé ça dommage qu'un texte ouvert d'esprit prenne peu de recul sur des sujets tels que la grossophobie ou le validisme.
Pour le reste, j'ai énormément apprécié cette lecture, adoré me poser toutes ces questions. Valentine entame pour la lectrice ou le lecteur une exploration que je ne serais personnellement jamais prête à faire. le livre, comme le titre ambivalent semble l'indiquer, n'idéalise pas les relations polyamoureuses. Il s'agit de relations humaines qui ne sont pas exemptes de problèmes. Mais qui sont pour tous•tes une vraie piste pour aimer et trouver son plaisir plus sainement. En effet, qu'on soit mono ou poly, les sentiments des autres ne sont pas un jeu.
