>
Critique de Nostradamus27
L'ouvrage montre combien le peuple turkmène, qui a toujours vécu entre la Mer Caspienne et les montagnes du Pamir, a fait évoluer son art de la confection des tapis. C'est un très bon exemple d'influences des conditions socio-économiques et politiques sur un objet d'usage courant dans cette région à partir des invasions arabes et de la conversion à l'Islam des populations.
Sous les Omeyyades et les Abbassides, le Khorasan est plus ou moins autonome des califes (mais surtout largement islamisé) et si à l'Occident Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers en 732, en 751 les Chinois les arrêtent à Talas un peu plus loin au nord-est de la zone de peuplement des Turkmènes. Plutôt qu'une carte de l'empire mongol (éphémère) on aurait aimé plus une carte de l'expansion de l'Islam.
La première partie intitulée "Mise en perspective" sert tant à parler de l'histoire du tapis que de montrer la variété des tribus turkmènes et leur caractère nomade, certains déplacements de population sont d'ailleurs du à une fuite devant les envahisseurs comme les Mongols et les Moghols. le second point traité est, toujours en une trentaine de pages, la variété des motifs que l'on trouve dans les tissages, que ce soit pour les tapis ou d'autres objets comme les sacs ou coussins par exemple. Enfin on termine sur les spécificités des tissages à points noués turkmènes.
Des schémas du même type que ceux de la page http://tapiskilims.blogspot.fr/2012/11/techniques-du-tissage.html, expliquent la différence entre noeud symétrique et noeud asymétrique et d'autres exemples de nouage. Il est clair que cet ouvrage, même s'il fournit des informations intéressantes sur les Turkmènes dans l'histoire politique et leur vie traditionnelle, est plus pour un lecteur intéressé par l'art du tissage en général et du tapis en particulier. Une suite à cet ouvrage s'intitule "Les Turkmènes II".
Sous les Omeyyades et les Abbassides, le Khorasan est plus ou moins autonome des califes (mais surtout largement islamisé) et si à l'Occident Charles Martel arrête les Arabes à Poitiers en 732, en 751 les Chinois les arrêtent à Talas un peu plus loin au nord-est de la zone de peuplement des Turkmènes. Plutôt qu'une carte de l'empire mongol (éphémère) on aurait aimé plus une carte de l'expansion de l'Islam.
La première partie intitulée "Mise en perspective" sert tant à parler de l'histoire du tapis que de montrer la variété des tribus turkmènes et leur caractère nomade, certains déplacements de population sont d'ailleurs du à une fuite devant les envahisseurs comme les Mongols et les Moghols. le second point traité est, toujours en une trentaine de pages, la variété des motifs que l'on trouve dans les tissages, que ce soit pour les tapis ou d'autres objets comme les sacs ou coussins par exemple. Enfin on termine sur les spécificités des tissages à points noués turkmènes.
Des schémas du même type que ceux de la page http://tapiskilims.blogspot.fr/2012/11/techniques-du-tissage.html, expliquent la différence entre noeud symétrique et noeud asymétrique et d'autres exemples de nouage. Il est clair que cet ouvrage, même s'il fournit des informations intéressantes sur les Turkmènes dans l'histoire politique et leur vie traditionnelle, est plus pour un lecteur intéressé par l'art du tissage en général et du tapis en particulier. Une suite à cet ouvrage s'intitule "Les Turkmènes II".
