Une très courte nouvelle qui commence avec le récit d'une promenade champêtre sur le ton de la farce paillarde - je n'irai pas jusqu'à dire anticléricale. Oui, on est pas loin de
Rabelais avec cette description humoristique d'un curé un peu gras qui a bien mangé, bien bu, et qui aime faire la sieste dans le jardin, plus que dans une dénonciation violente.
Et puis, dans les toutes dernières lignes, le ton léger disparaît pour un appel à la revanche contre les Prussiens. Cette fin violente surprend d'autant plus qu'elle est inattendue, mais rajoute une gravité au texte en l'ancrant dans un contexte.
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