La veille de la Nativité, quoi de plus délicieux que la lecture d'un conte de Noël au coin du feu...?
Une lecture à haute voix - à deux voix, qui plus est ! - dans un silence ouaté, juste ponctué par le crépitement des flammes...
J'ai retrouvé ce soir-là la magie des veillées d'il y a un siécle ou deux, à l'époque où les écrans n'avaient pas encore envahi nos vies...
Les ailes du moulin de Daudet se sont remises à tourner et tous mes souvenirs d'enfance me sont revenus d'un coup, la vieille classe poussiéreuse et la voix puissante de mon institutrice qui nous offrait des lectures contées :
Les bonnes odeurs de la Provence, la procession des villageois montant vers le château pour la messe de minuit, et surtout cette description pantagruélique des mets de roi préparés avec talent par une armée de marmitons...!
La gourmandise est un vilain défaut, vous l'apprendrez à la lecture de ce conte savoureux, et, avec ou sans cheminée, nul doute que vous ne vous laissiez entraîner à lire toutes les
lettres de mon moulin...!
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