>
Critique de Iraultza
Livre jeunesse reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique qui présente, très rapidement il faut le dire, l'histoire du vélo et ses différents usages à travers le monde.
Côté illustrations, les dessins sont colorés, nous avons entre les mains un livre chaleureux, qui est agréable de parcourir. Les différents styles de dessins (imitations de dessins d'enfants mélangés à des éléments plus travaillés) donnent un certain cachet à l'ouvrage. Ma fille de deux ans s'y plonge avec grand plaisir.
Par contre, le côté chaleureux du dessin tranche avec les textes assez froids, qui ne permettent pas d'apprendre grand chose sur le vélo. Kikujiro dit l'essentiel : l'écologie n'y est presque pas abordée. Je pense qu'il aurait fallu s'attarder plus longuement sur l'usage du vélo au quotidien, sa mécanique, sur la place de la voiture dans notre société, les notions de vitesse et de lenteur, les changements qu'induiraient une société convertie à l'usage du vélo, etc.
L'auteure ici reprend quand même pas mal d'idées préconçues sur le vélo. Non, le vélo en libre service n'augmente pas la part des déplacements urbains en vélo. Non les Néerlandais ne font pas plus de vélo parce qu'ils auraient une géographie plus avantageuse (pourquoi alors la région de Dunkerque dont la géographie est similaire à celle de la Hollande ne voit pas autant de cyclistes sur ses routes ?)
Aucune présentation également des mouvements citoyens en France qui défendent l'usage du vélo (type Association Droit Au Vélo).
Nous vivons dans une société façonnée pour et par l'automobile. Il aurait été plus stimulant pour les enfants d'avoir accès, de manière ludique, a des éléments critiques remettant en cause le point de vue dominant.
Côté illustrations, les dessins sont colorés, nous avons entre les mains un livre chaleureux, qui est agréable de parcourir. Les différents styles de dessins (imitations de dessins d'enfants mélangés à des éléments plus travaillés) donnent un certain cachet à l'ouvrage. Ma fille de deux ans s'y plonge avec grand plaisir.
Par contre, le côté chaleureux du dessin tranche avec les textes assez froids, qui ne permettent pas d'apprendre grand chose sur le vélo. Kikujiro dit l'essentiel : l'écologie n'y est presque pas abordée. Je pense qu'il aurait fallu s'attarder plus longuement sur l'usage du vélo au quotidien, sa mécanique, sur la place de la voiture dans notre société, les notions de vitesse et de lenteur, les changements qu'induiraient une société convertie à l'usage du vélo, etc.
L'auteure ici reprend quand même pas mal d'idées préconçues sur le vélo. Non, le vélo en libre service n'augmente pas la part des déplacements urbains en vélo. Non les Néerlandais ne font pas plus de vélo parce qu'ils auraient une géographie plus avantageuse (pourquoi alors la région de Dunkerque dont la géographie est similaire à celle de la Hollande ne voit pas autant de cyclistes sur ses routes ?)
Aucune présentation également des mouvements citoyens en France qui défendent l'usage du vélo (type Association Droit Au Vélo).
Nous vivons dans une société façonnée pour et par l'automobile. Il aurait été plus stimulant pour les enfants d'avoir accès, de manière ludique, a des éléments critiques remettant en cause le point de vue dominant.
