Que la mort vienne sur moi

C'est très noir, une peinture en courts chapitres de paumés, de drogués, dealers et petits tueurs cyniques, la plupart ayant tâté de la prison et à peu près tous camés en permanence dans un recoin d'Amérique semi-rurale. Pas d'autre horizon pour un ancien taulard que des boulots de merde (littéralement, l'un se voit proposer le nettoyage de toilettes de chantier), on s'entasse dans des appartements ou caravanes sordides au fin fond de l'Oklahoma, les pilules en tous genres (y compris de l'engrais chinois) se gobent comme des bonbons. On n'y parle même pas – ou très peu – de flics, ils sont inutiles dans ce tableau désespéré, miséreux et minable où personne n'a rien à gagner. On est loin du rêve américain, au point que l'un des rares personnages « normal » qui surnage finit par péter un câble devant la connerie et la suffisance des clients qui défilent dans le magasin qui l'emploie. No futur…

L'intrigue de "Que la mort vienne sur moi" se déroule dans une ville de l'Oklahoma. Danny Ames et sa mère sont désemparés par la disparition de leur frère et fils, Thomas. Tom est un jeune homme prometteur, étudiant, qui disparaît étrangement... Dan se met sur sa piste et, en "bon" videur de boîte de nuit, n'hésite pas à cogner celles et ceux qu'il croise, et qui pourraient être en relation avec la disparition de son frère. [...]
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