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Critique de christinebeausson


Je retrouve les personnages que j'avais beaucoup aimé dans "le danois serbe", Vuk, Per et Lise.
Personnages attachants dont la psychologie est de plus en plus fouillée. Les ressorts des sentiments amoureux, des souvenirs traumatisants sont très bien étudiés et décrits.
La ville de Cuenca attire l'oeil avec ses maisons suspendues, construction emblématique de la ville, le cliché de toutes les cartes postales, et le pont de San Pablo, passerelle qui enjambe la rivière Huécar, qui permet d'avoir une vue imprenable sur ... les maisons suspendues.
Je ne suis déjà pas très fiérote devant le vide alors après cette lecture je ne suis pas vraiment sûre de mettre un jour ne serait ce qu'un orteil sur cette passerelle.
L'intrigue en elle même nous éclaire sur le processus de radicalisation et sur la difficulté de lutter contre ce phénomène qui pollue nos banlieues en faisant croire que le bonheur est pour demain, quand tout le monde pensera la même chose et respectera les mêmes règles choisies par certains pour leur plus grand profit.
C'est glaçant et on se sent si impuissant devant ce phénomène.
La postface de l'auteur nous rappelle que "l'ennemi dans le miroir " est la clôture d'une trilogie qui comprend bien sûr "le danois serbe" mais aussi "la femme de Bratislava"
Une relecture de ce dernier devrait être la bienvenue pour mieux suivre l'évolution des personnages.
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