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Monique Christiansen (Traducteur)
EAN : 9782070319572
592 pages
Gallimard (19/01/2006)
3.38/5   25 notes
Résumé :

Le passé ne meurt pas, les filiations perdurent... Un homme qui se croyait orphelin de père depuis son plus jeune âge réalise brutalement qu'il ne sait peut-être pas tout.

Pour l'en convaincre, accrochée au mur d'un musée clandestin, se trouve la photo d'un soldat, au rire splendide, posant mitraillette à la hanche devant un tas de cadavres. Cet homme lui ressemble tant...

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Davidsen Leif, «La femme de Bratislava : une enquête du commissaire Per Toftlund» - Folio policier, 2006 (ISBN 978-2070319572) (traduction de Monique Christiansen – original danois publié en 2003 sous le titre «De gode søstre»).

Quel gâchis !
L'auteur avait pourtant une idée originale : aborder l'histoire de ces danois qui pactisèrent avec les nazis au point de s'enrôler sous l'uniforme SS, en la traitant non pas directement mais à travers le regard porté sur eux par la génération suivante, dans laquelle s'opposent d'un côté celles et ceux se réfugiant dans une condamnation simpliste, sans appel et bien commode, de l'autre celles et ceux qui condamnent le nazisme mais cherchent tout de même à sauver la mémoire de leurs parents.
Astuce supplémentaire, l'auteur effleure de surcroît le parallèle entre ces parents subjugués par l'idéologie nazie et leurs enfants braillard(-e)s de mai 1968 défendant des dictatures communistes tout aussi sanguinaires.

Il y avait là une mine de possibilités narratives d'une grande richesse, comme le montrent par ailleurs et dans un contexte analogue les romans sans concession de Sophie Oksanen (voir par exemple «Quand les colombes disparurent»). Malheureusement, l'auteur se croit obligé de noyer ce thème dans un autre tout aussi vaste, à savoir la désagrégation du bloc communiste et plus spécialement de la Yougoslavie, thème vu cette fois à travers une histoire d'espionnage et d'espionne abracadabrantesque.

L'irruption du super agent secret tombeur de ces dames (mais bientôt papa donc traversé par les affres de la paternité rendue à grands coups de lieux communs navrants), chapeauté par la super-directrice infaillible des grands services secrets danois, achève de gâter la sauce, sans compter les passages de type reportage journalistique qui viennent là comme un cheveu sur la soupe (alors qu'ils auraient pu constituer un autre recueil de textes intéressants – cf les pages consacrées à la désagrégation de l'Albanie).

Décidément, quel gâchis !
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Nous continuons notre exploration de la littérature nordique après les polars polaires dont nous avions déjà parlé avec Mankel ou d'autres et reparlé avec Indridason. Cette fois, nous vous proposons un petit tour du côté du Danemark avec Leif Davidsen et un roman qui s'apparente plus à l'espionnage qu'au polar proprement dit : La femme de Bratislava.
On y apprend beaucoup beaucoup de choses : tout d'abord sur nos voisins danois et leur mode de vie qui nous rappelle bien souvent le notre. Sur leur histoire récente également, notamment pendant les années sombres de la dernière guerre et la collaboration avec les nazis (tiens, là aussi, cela nous rappelle quelque chose).
Et puis sur la guerre froide avec les pays de l'est (le roman nous promène en Pologne, en Tchéquie et bien sûr à Bratislava en Hongrie).
Et pour finir sur la guerre toute récente des Balkans en future-ex-Yougoslavie (Kosovo, Albanie) : les danois furent en effet partie prenante des forces de l'OTAN.
Et apparemment, ce n'est pas l'épisode dont Leif Davidsen est le plus fier.
Un roman qui est donc aussi une leçon d'histoire et de géopolitique.
Un roman d'espionnage on l'a dit, mais aussi une histoire de famille, vue à travers les 3 personnages principaux : le héros (universitaire ex-gauchiste), sa soeur (activiste et féministe) accusée d'intelligence avec l'ennemi et enfin le policier de service qui tentera d'éclaircir quelques mystères.
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Fan de polars nordiques, je me réjouissais de découvrir un nouvel auteur dans ce genre littéraire. Impossible de dépasser le 1er chapitre! J'ai réessayé en vain à deux reprises de me replonger dans ce récit sombre et fort ennuyeux.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Grâce à son analyse marxiste du capitalisme de crise des années trente, Irma est aussi arrivée à admettre que les volontaires du front de l’Est ont été des victimes autant que les résistants. Ils étaient plus nombreux, c’est tout. Les vrais salauds, ce sont les politiciens collaborateurs qui ont amené le Danemark dans la situation où il s’est trouvé. Et après la guerre avec leur hypocrisie et leur duplicité sans limites, ils ont manoeuvré pour mettre les résistants sur une voie de garage et condamné les volontaires sur des bases illégales. Ta soeur le sait. C’est justement parce qu’elle est socialiste qu’elle veut que justice soit faite. PAGES 148 149
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