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Critique de Depreading
Sur fond d'humour et de bonne humeur, Mary White et Serena Davis m'ont fait apprécier la lecture de leur roman.
Ce sont 9 longs chapitres que je considère comme des parties contenant divers mini chapitres alternant les points de vues entre celui d'Anissa et d'Alexane. On retrouve ces jeunes femmes dans leur quotidien et à l'EPHAD d'Auxonne.
L'histoire se veut bon enfant avec un EPHAD en situation catastrophique et des résidents toujours plus amusants. Ils sont très particuliers, et c'est ce qui fait qu'on s'attache à eux. Les résidants de l'EPHAD, dans ce roman, animent avec brio leur quotidien me faisant rire plus d'une fois, surtout madame Mairet, une vraie petite commère qui n'a pas la langue dans sa poche et qui est le point commun de tous les problèmes rencontrés à l'EPHAD. Elle n'hésitera pas à faire sa loi et à entraîner la meute dans sa rébellion contre les mesures drastiques prises par la nouvelle directrice, Alexane Soulier. C'est ce qu'on peut décrire comme une "guerre des petits vieux" avec sa touche d'amour qui va bien ! Attention à ne pas user de la force avec eux sous peine de vengeance de leur part, ahah ! Je m'attendais à une gestion de la crise des résidants plus détaillée mais le feel good du roman pardonne tout.
Certains passages reflètent tristement la réalité que vivent les EPHAD à l'heure d'aujourd'hui : une insuffisance de personnel et de moyens. On suit effectivement le quotidien et traitement des résidants ainsi que la charge de travail intense des aide-soignants et ce que ça peut impliquer sur leur santé (Anissa). "Alerte à l'EPHAD" tombe parfaitement bien. Il paraît lorsque le scandale concernant les EPHAD du groupe ORPEA éclate et est toujours en cours.
Le roman nous invite aussi à comprendre la difficulté d'une gestion de crise lorsque les comptes d'un EPHAD ne suivent pas. Bien que prendre des mesures drastiques soit une nécessité, Alexane va devoir faire preuve de patience, de concession et de compassion envers le personnel et les résidants afin d'alléger les tensions. Tensions qui sont rapidement atténuées par la joie, l'amour, la bonne humeur et l'envie d'embêter les autres.
Au-delà des tensions dans l'EPHAD, "Alerte à l'EPHAD" se veut porteur de bonnes ondes, notamment concernant l'amour et les relations naissantes entre les individus qui vont toucher Anissa et Alexane. le roman invite à la tolérance envers la liberté de s'unir avec la personne qu'on désire : relation homosexuelle ou hétérosexuelle.
Bien que les personnes d'Anissa et d'Alexane coexistent dans "Alerte à l'EPHAD", j'aurais aimé qu'elles se côtoient directement avec une potentielle amitié naissance entre elles et non une relation employée/supérieure uniquement mais l'issue pour les deux femmes nous fait oublier cet aspect tant elle est belle et bienveillante !
Ce sont 9 longs chapitres que je considère comme des parties contenant divers mini chapitres alternant les points de vues entre celui d'Anissa et d'Alexane. On retrouve ces jeunes femmes dans leur quotidien et à l'EPHAD d'Auxonne.
L'histoire se veut bon enfant avec un EPHAD en situation catastrophique et des résidents toujours plus amusants. Ils sont très particuliers, et c'est ce qui fait qu'on s'attache à eux. Les résidants de l'EPHAD, dans ce roman, animent avec brio leur quotidien me faisant rire plus d'une fois, surtout madame Mairet, une vraie petite commère qui n'a pas la langue dans sa poche et qui est le point commun de tous les problèmes rencontrés à l'EPHAD. Elle n'hésitera pas à faire sa loi et à entraîner la meute dans sa rébellion contre les mesures drastiques prises par la nouvelle directrice, Alexane Soulier. C'est ce qu'on peut décrire comme une "guerre des petits vieux" avec sa touche d'amour qui va bien ! Attention à ne pas user de la force avec eux sous peine de vengeance de leur part, ahah ! Je m'attendais à une gestion de la crise des résidants plus détaillée mais le feel good du roman pardonne tout.
Certains passages reflètent tristement la réalité que vivent les EPHAD à l'heure d'aujourd'hui : une insuffisance de personnel et de moyens. On suit effectivement le quotidien et traitement des résidants ainsi que la charge de travail intense des aide-soignants et ce que ça peut impliquer sur leur santé (Anissa). "Alerte à l'EPHAD" tombe parfaitement bien. Il paraît lorsque le scandale concernant les EPHAD du groupe ORPEA éclate et est toujours en cours.
Le roman nous invite aussi à comprendre la difficulté d'une gestion de crise lorsque les comptes d'un EPHAD ne suivent pas. Bien que prendre des mesures drastiques soit une nécessité, Alexane va devoir faire preuve de patience, de concession et de compassion envers le personnel et les résidants afin d'alléger les tensions. Tensions qui sont rapidement atténuées par la joie, l'amour, la bonne humeur et l'envie d'embêter les autres.
Au-delà des tensions dans l'EPHAD, "Alerte à l'EPHAD" se veut porteur de bonnes ondes, notamment concernant l'amour et les relations naissantes entre les individus qui vont toucher Anissa et Alexane. le roman invite à la tolérance envers la liberté de s'unir avec la personne qu'on désire : relation homosexuelle ou hétérosexuelle.
Bien que les personnes d'Anissa et d'Alexane coexistent dans "Alerte à l'EPHAD", j'aurais aimé qu'elles se côtoient directement avec une potentielle amitié naissance entre elles et non une relation employée/supérieure uniquement mais l'issue pour les deux femmes nous fait oublier cet aspect tant elle est belle et bienveillante !
