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Critique de lagier
Merci aux éditions Milo pour cette très belle lecture, et bien sûr à Masse critique Babélio pour cette découverte enrichissante. J'espère que ma critique encouragera d'autres lectrices et lecteurs à acheter ce roman qui mérite vraiment le détour. L'auteure nous précise d'entrée de jeu qu'elle a fait le choix de devenir Escort girl, et dessine ainsi une frontière claire entre sa profession et les conditions de travail des prostituées exploitées par des maquereaux et les dérives liées au marché du sexe ou aux déviances sexuelles.
Partant de là, ce roman propose un éclairage très intéressant sur ce métier que je ne connaissais pas du tout pour ma part. le sexe reste un sujet ambigu pour « l'humain » moderne et Mme Davril réussit à nous parler de ces choses avec talent et légèreté. Elle l'affirme haut et fort ; elle veut avant tout prendre du plaisir dans son métier et ne s'engage donc que s'il y a une envie. J'avoue que cela m'a fait penser à un appartement que nous proposons à la location et pour lequel, lorsque nous devons mettre une annonce pour chercher un nouveau locataire, nous avons des réponses du genre : « toujours dispo ? » (sans bonjour ni formule de politesse), ou des messages truffés de fautes. Et bien chers "chercheurs de logement", nous ne donnerons pas suite à votre message car le premier contact ne nous donne pas envie d'en savoir plus sur vous. Et louer à un particulier est avant tout une question de confiance ! Et bien Mme Davril fait de même, elle parle avec ses futurs clients et ne prend un premier rendez-vous que si le courant passe. Une fois en rendez-vous, elle apprécie qu'on lui fasse la cour, même si les deux protagonistes savent pourquoi ils sont là. du coup, riche de tous ses témoignages de rencontres, j'ai trouvé la description de son métier passionnante.
Nous partageons ses angoisses, lorsque quelque chose ne tourne pas rond. En trame de fond, nous partageons aussi sa solitude, car finalement si elle exerce ce métier c'est aussi parce qu'elle n'a pas trouvé l'amour… le vrai.
Alors nous suivons Mme Davril au fil des années, jusqu'à ce confinement qu'elle décrit aussi fort bien dans les dernières pages de son roman.
J'ai trouvé qu'il y a beaucoup dans ce roman : de la découverte, de l'humain, de l'amitié, de la solidarité, et surtout : moins de mensonge que dans notre société actuelle qui juge un peu trop facilement de ce qui est bien ou pas bien, en fonction d'une morale dictée par « on ne sait qui »… et j'ai donc pris un très grand plaisir à cette lecture pleine d'humanité.
Partant de là, ce roman propose un éclairage très intéressant sur ce métier que je ne connaissais pas du tout pour ma part. le sexe reste un sujet ambigu pour « l'humain » moderne et Mme Davril réussit à nous parler de ces choses avec talent et légèreté. Elle l'affirme haut et fort ; elle veut avant tout prendre du plaisir dans son métier et ne s'engage donc que s'il y a une envie. J'avoue que cela m'a fait penser à un appartement que nous proposons à la location et pour lequel, lorsque nous devons mettre une annonce pour chercher un nouveau locataire, nous avons des réponses du genre : « toujours dispo ? » (sans bonjour ni formule de politesse), ou des messages truffés de fautes. Et bien chers "chercheurs de logement", nous ne donnerons pas suite à votre message car le premier contact ne nous donne pas envie d'en savoir plus sur vous. Et louer à un particulier est avant tout une question de confiance ! Et bien Mme Davril fait de même, elle parle avec ses futurs clients et ne prend un premier rendez-vous que si le courant passe. Une fois en rendez-vous, elle apprécie qu'on lui fasse la cour, même si les deux protagonistes savent pourquoi ils sont là. du coup, riche de tous ses témoignages de rencontres, j'ai trouvé la description de son métier passionnante.
Nous partageons ses angoisses, lorsque quelque chose ne tourne pas rond. En trame de fond, nous partageons aussi sa solitude, car finalement si elle exerce ce métier c'est aussi parce qu'elle n'a pas trouvé l'amour… le vrai.
Alors nous suivons Mme Davril au fil des années, jusqu'à ce confinement qu'elle décrit aussi fort bien dans les dernières pages de son roman.
J'ai trouvé qu'il y a beaucoup dans ce roman : de la découverte, de l'humain, de l'amitié, de la solidarité, et surtout : moins de mensonge que dans notre société actuelle qui juge un peu trop facilement de ce qui est bien ou pas bien, en fonction d'une morale dictée par « on ne sait qui »… et j'ai donc pris un très grand plaisir à cette lecture pleine d'humanité.
