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Critique de umezzu


La huitième aventure de Blake et Mortimer marque la fin des albums D E.P. Jacobs. le créateur ne finira que la première partie des trois formules du professeur Sato, et la seconde partie sera achevée, après sa mort, sur la base de son scénario et de ses crayonnés par son collaborateur Bob de Moor.

Dans cette première partie, Mortimer arrive au Japon, invité par le professeur Satō, spécialiste en cybernétique. Celui-ci lui fait montre de ses avancées spectaculaires en matière de robots. Il lui est désormais possible de copier un être humain pour créer un robot aussi proche que possible de l'humain.
Cette technologie suscite l'intérêt d'un groupe criminel qui a déjà tenté de s'emparer d'un dragon volant inventé par Satō. Des hommes armés, menés par l'inévitable Olrik, attendent dans un sous-marin, stationné dans une baie, prés de la demeure du chercheur, le bon moment pour s'emparer des formules mises au point par le professeur nippon .

Cette BD sent le changement d'époque. Jacobs avait régalé ses lecteurs dans un contexte post-seconde guerre mondiale, propice aux dessins très travaillés de voitures design, trains en marche et engins volants novateurs... Là, il s'adapte aux années 70. Les voitures sont de petites japonaises standard, les villes perdent toute âme, les hôtels de Tokyo pourraient être aux États-Unis. Les petites vignettes des débuts deviennent les cases conformes aux publications de l'époque. Les textes au-dessus des cases reprenant de façon redondante l'action ne sont plus là. le côté minutieux et très bavard de cette série disparaît quelque peu. C'est un peu du charme si particulier des Blake et Mortimer qui s'en va.
Le récit en lui même est assez convenu, quoique très orienté science-fiction. Comme souvent, Mortimer mène seul l'action. L'arrivée de Blake attendra le prochain épisode, quand Mortimer sera vraiment dans les ennuis.
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