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Critique de bdelhausse
Michael Majeski a une histoire à raconter. Et il ne s'en prive pas. Parti pour Valparaiso, Indiana, il se retrouve à Valparaiso, Floride, puis à Valparaiso au Chili.
On le retrouve à plusieurs reprises occupé à raconter son histoire à plusieurs journalistes. le récit va crescendo et se termine sur un plateau de télévision, dans le genre d'émissions qui fleurissaient dans les années 1990-2000 (et existent encore) où les couples s'exhibent devant un public et les caméras.
Là, il va avouer avoir eu envie de se suicider dans l'avion, et reproduira les mêmes gestes avec la complicité de la présentatrice. Tous les journalistes rencontrés insisteront d'ailleurs systématiquement sur le fait de faire un récit-vérité, un récit qui rend vivante l'histoire en y incorporant les gestes, etc.
De Lillo a écrit cette courte pièce en 1999. Il nous montre les déviances que la télé "moderne" peut induire chez monsieur tout-le-monde. le personnage principal (et aussi sa compagne) va dériver au fil du récit, et finir par se regarder raconter sa vie (ou le récit de sa vie). Finalement, le récit se modifie, se tord au gré des interviews. La réalité n'est plus ce qui est vécu mais ce qui est raconté.
De Lillo indique énormément de consignes de mise en scène, avec des effets, des films, des bandes-sons, une chorale, etc. La scénographie prend une place importante dans la pièce.
C'est très puissant mais assez daté. A l'heure des réseaux sociaux et de facebook live, en fin observateur des dérives de la société et des gens, de Lillo a une manne céleste d'inspiration à sa disposition.
On le retrouve à plusieurs reprises occupé à raconter son histoire à plusieurs journalistes. le récit va crescendo et se termine sur un plateau de télévision, dans le genre d'émissions qui fleurissaient dans les années 1990-2000 (et existent encore) où les couples s'exhibent devant un public et les caméras.
Là, il va avouer avoir eu envie de se suicider dans l'avion, et reproduira les mêmes gestes avec la complicité de la présentatrice. Tous les journalistes rencontrés insisteront d'ailleurs systématiquement sur le fait de faire un récit-vérité, un récit qui rend vivante l'histoire en y incorporant les gestes, etc.
De Lillo a écrit cette courte pièce en 1999. Il nous montre les déviances que la télé "moderne" peut induire chez monsieur tout-le-monde. le personnage principal (et aussi sa compagne) va dériver au fil du récit, et finir par se regarder raconter sa vie (ou le récit de sa vie). Finalement, le récit se modifie, se tord au gré des interviews. La réalité n'est plus ce qui est vécu mais ce qui est raconté.
De Lillo indique énormément de consignes de mise en scène, avec des effets, des films, des bandes-sons, une chorale, etc. La scénographie prend une place importante dans la pièce.
C'est très puissant mais assez daté. A l'heure des réseaux sociaux et de facebook live, en fin observateur des dérives de la société et des gens, de Lillo a une manne céleste d'inspiration à sa disposition.
