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Critique de Wazlib
Ma découverte de "Métaphysique du vampire" fut pour le moins explosive. La découverte du charismatique Navarre, vampire à la botte du Vatican (mhm, pas tant que ça), doué pour retrouver les gens (l'ironie d'un don qui porte le reclus vers l'autres), vantant ne pas se mêler des affaires d'une humanité qui ne l'intéresse plus (alors que bien sûr, il ne fait que ça) et complètement libéré sexuellement était juste incroyable. C'était magnifiquement bien écrit, souvent jouissif et tellement intelligent sur le pur plan de la littérature d'imaginaire (quel mélange des genres !).
On ne va pas bouder son plaisir: "Eschatologie du vampire" est de la même trempe. On croisera, hélas!, un peu moins Navarre, mais bien la même qualité de texte. Saluons Jeanne-A. Debats qui bourre ses récits de tas de sujets ô! combien polémique sans jamais se rater, c'est-à-dire en présentant grossièrement un propos qui tuerait le récit instantanément. L'autrice n'oublie littéralement jamais qu'elle écrit un récit, et qu'il faut divertir son lecteur. Et que c'est bon, punaise !
Pourtant, je vous le jure, sur le papier c'était pas gagné... Il n'y avait absolument rien d'enthousiasmant à lire une resucée du mythe du vampire, même si on le fait se frotter au Vatican (j'avais lu le très moyen Lemashtu, qui était dans mes souvenirs, dans la même sphère d'influence...). Mais franchement, Navarre est juste trop enthousiasmant, trop attachant (en dépit de ses efforts manifestes!) pour lasser son lecteur. Et c'est honnêtement très original, cette urban fantasy vraiment urbaine, avec irruption de divinités au milieu d'une banlieue et ces créatures qui hantent le RER parisien...
Alors, encore une fois, félicitations, Jeanne-A. Débats, pour ces nouvelles absolument prodigieuses. Pour la peine, je remonte ma note de "Métaphysique" à 5/5, car finalement, qu'attendre de plus que ce que vous m'avez fourni entre ces pages?
On ne va pas bouder son plaisir: "Eschatologie du vampire" est de la même trempe. On croisera, hélas!, un peu moins Navarre, mais bien la même qualité de texte. Saluons Jeanne-A. Debats qui bourre ses récits de tas de sujets ô! combien polémique sans jamais se rater, c'est-à-dire en présentant grossièrement un propos qui tuerait le récit instantanément. L'autrice n'oublie littéralement jamais qu'elle écrit un récit, et qu'il faut divertir son lecteur. Et que c'est bon, punaise !
Pourtant, je vous le jure, sur le papier c'était pas gagné... Il n'y avait absolument rien d'enthousiasmant à lire une resucée du mythe du vampire, même si on le fait se frotter au Vatican (j'avais lu le très moyen Lemashtu, qui était dans mes souvenirs, dans la même sphère d'influence...). Mais franchement, Navarre est juste trop enthousiasmant, trop attachant (en dépit de ses efforts manifestes!) pour lasser son lecteur. Et c'est honnêtement très original, cette urban fantasy vraiment urbaine, avec irruption de divinités au milieu d'une banlieue et ces créatures qui hantent le RER parisien...
Alors, encore une fois, félicitations, Jeanne-A. Débats, pour ces nouvelles absolument prodigieuses. Pour la peine, je remonte ma note de "Métaphysique" à 5/5, car finalement, qu'attendre de plus que ce que vous m'avez fourni entre ces pages?
