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Critique de florencem


La trilogie de Jeanne - A Debats me faisait de l'oeil depuis longtemps, et puis je suis retombée sur le premier tome que j'avais acquis il y a un petit bout de temps en rangeant ma bibliothèque. L'occasion parfaite de s'y plonger. L'urban fantasy étant un genre que j'affectionne, j'avais de bon espoir surtout que rien qu'à lire le résumé, on sentait une dose d'originalité qui avait de quoi titiller ma curiosité.

Dans l'ensemble, ma lecture n'a pas été mauvaise, mais… je n'avais pas ce réel plaisir à me replonger dans l'histoire quand je reprenais L'Héritière. Il y avait pourtant pas mal de choses pour me plaire. Les personnages sont intéressants, même si je ne me suis attachée à aucun. L'histoire sort de l'ordinaire en plantant nos héros dans une étude notariale qui s'occupe des affaires de l'AlterMonde. On y voit défiler un bestiaire surnaturel, pas toujours très content, mais avec des histoires riches et un univers ultra travaillé. Rien que pour la visite guidée de Paris, on sent clairement que l'auteur sait de quoi elle parle. La qualité est là, je ne peux pas le renier.

D'ailleurs la trame globale est complexe et intéressante. Elle permet de découvrir un monde très pointu avec des règles que chacun essaye de respecter et que tout le monde veut voir disparaître. Les codes, la hiérarchie même ce côté plus vaste en faisant entrer des sirènes dans cet univers toujours très ciblé vampire/garous/sorcier est très avenant. La recherche de cet héritier dont certains voudraient la mort conduit nos héros dans un passé sombre, mais réaliste, avec des passages de montée d'adrénaline. On navigue dans un monde dangereux et cruel, mais on y voit aussi toutes les nuances en apprenant à connaître chaque protagoniste.

Je crois que la plus grosse partie de l'histoire qui m'a chagriné reste Agnès et ses proches. La situation dans laquelle ils l'ont laissé, sans trop trouvé de solution (ou alors de très mauvaises). La colère de la jeune femme quand on veut lui en apprendre plus sur elle (ce qui pourrait l'aider en soi, mais non…). Personne mais alors personne ne s'est dit qu'il faudrait peut-être apprendre à la miss à gérer son don, l'apprivoiser, non, elle se cantonne à la drogue, l'alcool où à éviter les fantômes. Et le must c'est quand un petit prof d'histoire (Humain !!) trouve un début de solution…

Et ce sont les personnages que je dirais secondaires qui m'ont le plus plus. Zalia avec son côté petit gabarit, pin-up, mordante et plus létale qu'il n'y paraît. Jacques, cet intellectuel nonchalant plein de charme. Géraud pince sans rire, en mode gros nounours, mais qu'il ne faut pas titiller. Herfauges insolent, psychopathe mais qui a ce je ne sais quoi qui fait que malgré tout ce qu'il a fait, on arrive quand même à s'attacher à lui. Azraël qui malgré son apparition très courte m'a fait mourir de rire. Agnès m'a laissé par contre assez froide. Elle est adorable par certains côtés mais trop stéréotypée. Navarre également, et le jeu est encore plus poussé avec lui.

La sauce n'a donc pas pris avec moi. Je ne suis même pas curieuse de savoir ce qu'il va se passer par la suite… Ce qui n'est pas un très bon signe avec moi. J'ai fermé l'Héritière sans aucun mauvais sentiment, mais pour moi, l'histoire était close.
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