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Critique de Regis80
L'auteur nous offre avec ce roman, le premier volet d'un genre que l'on pensait disparue : le roman feuilleton. Vous m'excuserez mais je préfère ce terme à celui de saga ou de tétralogie (ou pentalogie,; ou..). Pour réussir à rendre le lecteur addict, il faut des personnages attachants, de multiples rebondissements, de l'inattendu, des traîtres, des méchants( qui ne doivent pas toujours être ceux que l'on croit), de l'humour, de l'aventure, du pittoresque. Et bien sûr, comme disait un cinéaste " Une bonne histoire ". Eh bien avec ce premier roman Deboulle a bien réussi son pari et l'on a hâte de connaître la suite.
Le pitch ? Dans une Europe post-apocalyptique ( dans ce premier épisode, on reste en Belgique et dans Les Hauts de France, Phoenix essaye de survivre accompagné de son copain Bull et de retrouver une amie chinoise disparue dans une Europe méconnaissable.
L'intrigue est soutenue, servie par une écriture et un style sensible et nerveux. Sans raccourci, sans nous épargner les moindres désagréments subis par ces héros, J.F Deboulle, nos emmène dans un road-movie à travers un Plat Pays de cauchemar ou sévissent d'abominables monstres.
On notera à ce sujet que l'imagination de l'auteur est fertile. On n'ignore plus rien des animaux( ?) qui peuplent son zoo et de leurs gouts gastronomiques, disons légèrement inquiétants. Quelques jolis moments gore et une poursuite dans les rues de Lille raviront les amateurs ; On appréciera en passant la connaissance et l'amour que porte JF Deboulle à la capitale des Flandres. Les Connaisseurs pourront se rendre sur les lieux de l'action et reconstituer le périple des héros. Une vrai réussite à ce point de vue.
On l'a compris l'atmosphère du récit et le décor prennent une place importante. La survie des rescapés de l'apocalypse est abordée de manière frontale et si les solutions que nous montre l'auteur si elles peuvent paraître rudes ( je vous laisse la surprise), elles laissent subsister un peu d'espoir.
A propos d'apocalypse, et c'est là l'une des originalités de l'auteur, la responsabilité de celle-ci ne repose pas sur le genre humain, même si celui-d à sa part. La recherche des responsables et d'ailleurs l'un des fils conducteurs de l'histoire, mais Chut..
Concernant les personnages, on ne retrouvera pas ici les archétypes du récit post-apo, pas de « Mad Max » sévèrement musclé qui ture avant ls explications.. Non, le héros fait figure ici de type un peu paumé ayant simplement l'idée fixe de retrouver son amour. le copain, Bull est beaucoup plus qu'un faire-valoir. Il apparait souvent comme le plus solide du duo, même si sa relation avec son side-car « Ludivine » est tout un poème qui nous vaut quelques bons moments ; enfin les personnages secondaires, même quand ils sont à l'état d'esquisses répondent ace que je qualifierai de tableau vivant ou de fresque ambulante.
La description du marché de Lille fait un peu penser à une peinture de Bruegel ( non , je n'ai pas fumé !)..
Enfin , on l'aura compris un très bon moment de lecture qui se multipliera par deux lorsque la suite sera entre nos mains.
Le pitch ? Dans une Europe post-apocalyptique ( dans ce premier épisode, on reste en Belgique et dans Les Hauts de France, Phoenix essaye de survivre accompagné de son copain Bull et de retrouver une amie chinoise disparue dans une Europe méconnaissable.
L'intrigue est soutenue, servie par une écriture et un style sensible et nerveux. Sans raccourci, sans nous épargner les moindres désagréments subis par ces héros, J.F Deboulle, nos emmène dans un road-movie à travers un Plat Pays de cauchemar ou sévissent d'abominables monstres.
On notera à ce sujet que l'imagination de l'auteur est fertile. On n'ignore plus rien des animaux( ?) qui peuplent son zoo et de leurs gouts gastronomiques, disons légèrement inquiétants. Quelques jolis moments gore et une poursuite dans les rues de Lille raviront les amateurs ; On appréciera en passant la connaissance et l'amour que porte JF Deboulle à la capitale des Flandres. Les Connaisseurs pourront se rendre sur les lieux de l'action et reconstituer le périple des héros. Une vrai réussite à ce point de vue.
On l'a compris l'atmosphère du récit et le décor prennent une place importante. La survie des rescapés de l'apocalypse est abordée de manière frontale et si les solutions que nous montre l'auteur si elles peuvent paraître rudes ( je vous laisse la surprise), elles laissent subsister un peu d'espoir.
A propos d'apocalypse, et c'est là l'une des originalités de l'auteur, la responsabilité de celle-ci ne repose pas sur le genre humain, même si celui-d à sa part. La recherche des responsables et d'ailleurs l'un des fils conducteurs de l'histoire, mais Chut..
Concernant les personnages, on ne retrouvera pas ici les archétypes du récit post-apo, pas de « Mad Max » sévèrement musclé qui ture avant ls explications.. Non, le héros fait figure ici de type un peu paumé ayant simplement l'idée fixe de retrouver son amour. le copain, Bull est beaucoup plus qu'un faire-valoir. Il apparait souvent comme le plus solide du duo, même si sa relation avec son side-car « Ludivine » est tout un poème qui nous vaut quelques bons moments ; enfin les personnages secondaires, même quand ils sont à l'état d'esquisses répondent ace que je qualifierai de tableau vivant ou de fresque ambulante.
La description du marché de Lille fait un peu penser à une peinture de Bruegel ( non , je n'ai pas fumé !)..
Enfin , on l'aura compris un très bon moment de lecture qui se multipliera par deux lorsque la suite sera entre nos mains.
