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Critique de ATOS


Il y a l'ordre des choses, l'ordre des mots, l'ordre des livres. le premier n'a de valeur qu'au regard du désordre nécessaire qu'il impose et de sa belle intelligence qui nous grandit, le second n'a réellement de valeur qu'à la hauteur de la jouissance littéraire qu' il produit, quant au troisième, il relève, quant à lui , que d'un simple désir pulsionnel et personnel de lecture.
Après « love me tender » ( 2020) , après «  Manuel pratique de l'idéal : (Abécédaire de survie) » (2007), j'entreprends la relecture de Play Boy ( 2018) . J'aime les inconstances de mes ordres non établis….
Voilà donc trois ordres en ce livre, ici, merveilleusement bien servis.
Play Boy fait désordre sans pour autant l'être. Et c'est heureux. C'est rythmé, cadencé, jamais chaloupé. Drôle, incisif, mordant, vrai, cru , jamais cruel, frappant, jamais violent. Jamais hors cadre, ni hors temps, toujours intense, ça trace, ça marque comme des empreintes sur votre route.
« action simple, soutenue de la violence des passions, de la beauté des sentiments et de l'élégance de l'expression » déclare Racine. Il est effectivement des tragédies. Roman autobiographique, soit, mais avant tout roman d'apprentissage, récit d'une fulgurante traversée.
"Un peu là beaucoup ailleurs » (2004), le premier roman de Constance Debré sera, prochainement, ma quatrième lecture choisie….Je sais ...ce n'est pas dans l'ordre….

Astrid Shriqui Garain
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