Un premier roman qui se laisse savourer, que l'on lit lentement par plaisir, pour s'adapter au rythme de l'intrigue qui prend forme au fil des pages et profiter de l'écriture poétique et imagée de
Jérémie Decottignies. L'onirisme est dans toutes les pages, au détour des Pyrénées, dans la cabane du guérisseur, dans les nuits ouatées par les médicaments de Julien, et teinte de douceur l'ensemble de l'oeuvre.
Le livre en lui-même (le premier roman de la collection Corps Célestes) est également un bel objet et rajoute à l'expérience agréable qu'est la lecture des Mains Vaines.
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