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Critique de Fildemou


La fabrique des illusions, c'est sans doute d'abord Palladio, la boîte de pub qui donne son nom originel au livre. C'est aussi la publicité, bien entendu. Et la famille ? Et l'amour ? Et même le fait, pas si simple, d'écrire un livre.
J'ai été dévasté par le fait qu'il existe des familles qui créent des monstres de silence comme Molly. Pas même un jeune homme aimant et compréhensif ne peut lui être d'aucune utilité. Pire, l'amour le plus naturel, sexe et présence et tissage du cocon, est ressenti presque comme pervers par quelqu'un qui n'a pas été aimé dans son enfance (ou mal).
Par ailleurs, l'art est subversif et la pub, même révolutionnaire, est conservatrice. Mais surtout c'est le temps qui donne son aval, qui créée les échelles de valeur, et elles sont mouvantes. Peut-être que du monceau de sottises que l'on grave, dessine, chante, crache ou pire, quelques tendances, quels noms et quelques oeuvres survivront, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ou sans aucune raison. Mais la pub, comme art, mourra. Elle est déjà morte.
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