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Critique de ibon


Quand la pax romana n'a plus cours sur l'île de Britannia, les peintures de guerre sont ravivées.

Des triskels bleus. Bleu de guède. Pour affronter d'autres tribus, comme cela se faisait couramment du temps de l'enfance de Boudicca, la princesse icène plus guerrière que diplomate; mais aussi bouter les Romains par delà la mer.
Jusque là toléré par les tribus celtes soumises par la force, l'occupant romain, alors qu'il passe du bègue Claudius à la folie de Néron, dépasse les bornes car les impôts sont doublés pour les Icènes.

Je conseille ce récit initiatique. Celle d'une reine instruite par un haut druide et formée aux combats par une femme-soldat et un prince déchu. de son enfance jusqu'à sa fin, Boudicca honore Epona et Cernunnos mais ne tolère pas que les Romains dressent un temple à Claudius et qu'on lui impose ce culte sur la place du village, comme une ultime humiliation.

Les stratégies militaires et les moeurs celtes se recoupent avec quelques-unes de mes lectures.

Del Socorro s'est documenté pour obtenir un résultat concluant qui, bien que partisan, offre de beaux épisodes de bravoure.
Seule critique: une fin abrupte qui détonne avec les autres parties autrement mieux développées et si bien écrites.
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