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Critique de christinebeausson


Quand ?
L'hiver 54 ...
Mejesaistout nous rappelle celui où l'abbé Pierre a acquis sa notoriété en parlant du très froid hiver meurtrier pour les sans abri. Il a lancé le 1er février un appel mémorable sur les antennes de la radio. le lendemain, la presse titra sur « l'insurrection de la bonté ». L'appel rapportera 500 millions de francs en dons (dont 2 millions par Charlie Chaplin qui dira à cette occasion : « Je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j'ai été et que j'ai incarné ».

Où ?
Dans le pays De Caux ...
Encore une fois, Mejesaistout éclaire notre lanterne, c'est une région naturelle de Normandie. Un plateau délimité au sud par la Seine, à l'ouest et au nord par les falaises de la côte d'Albâtre, à l'est par les hauteurs dominant les vallées de la Varenne et de l'Austreberthe. Son territoire occupe toute la partie occidentale du département de la Seine Maritime. le nom du pays De Caux provient d'une tribu celte, les Calètes, qui ont peuplé le territoire dès l'âge du fer.

Soyons plus précis ... où...
dans Rouen, place du vieux marché et dans les faubourgs de Martainvillle ...
"Ici, la misère s'offrait à vous comme une putain moyenâgeuse. Elles vous sautait aux yeux, à la gorge, aux oreilles… Elle règnait ! On n'y parlait l'argot de toutes les nationalités. On avait remisé là les Arabes, les Noirs, les Slaves, les Jaunes… Tout ce que le pauvre monde avait su mettre bas s'était donné rendez-vous dans ce quartier aux murs rongés par la lèpre. Tous vivaient là, dans ces immeubles dévastés, ces masures délabrées."
Et maintenant quartier plutôt bobo !


Un polar qui nous emmène dans les bas fonds de Rouen, avec comme histoire, celle d'hier, celle des restes de l'occupation, du marché noir, le temps des combines en tous genres et ...
Celle d'aujourd'hui avec la peur de manquer, le besoin d'emmagasiner de faire prospérer et surtout de ne pas partager.
Un polar du terroir bien glauque dans cette région si verdoyante mais aussi si redoutable de par ses traditions et ses conditions climatiques hivernales si rigoureuses.
On ne s'ennuie pas, on est surpris, amusé par ces seconds rôles qui gentiment rentrent dans le droit chemin pour une happy end qui sauve la morale de l'histoire.
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