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Critique de nineentreleslignes
La liste 2 mes envies - Grégoire Delacourt
« L'argent permet d'acheter bien des choses : une maison, mais pas un foyer. Un lit, mais pas le sommeil. Une montre, mais pas le temps. Un livre, mais pas le savoir. Un spectacle, mais pas la joie. Un emploi mais pas le respect. Des relations, mais non l'amitié. Un médicament, mais pas la santé. du sang, mais pas la vie. le plaisir mais pas l'amour. Des diplômes, mais pas la culture. Des tranquillisants, mais pas la paix intérieure. Beaucoup de choses, mais pas le bonheur. »
Tel sera le constat de Jocelyne. Définitivement les choses matérielles représentent à ses yeux une gangrène. Jocelyn son mari en a fait les frais, l'amitié est devenue périlleuse, suspecte, les relations amicales tourmentées, l'amour la laisse de marbre. Jocelyne regrette sa vie d'avant, d'avant les quinze millions.
Dans cette suite, on retrouve avec plaisir Jocelyne, généreuse, altruiste, bienveillante, cette fois elle va établir des listes pour rendre le quotidien de parfaits inconnus plus agréable, elle devient « fée marraine » et distribue, là un billet ou deux, là des courses, ici un téléviseur, ailleurs des tickets de cinéma...
Grégoire Delacourt nous invite à réfléchir sur la notion de l'argent, de la richesse, (intérieure ou pécuniaire) des relations que l'on entretient avec les gens et la place que l'argent prend au milieu de cela.
La réflexion est intelligente et a été initiée il y a déjà dix ans.
L'auteur crée des passerelles d'un livre à l'autre, il tisse, coud, raccommode, lie, les notes de bas de pages se bousculent et ne manquent pas de drolerie.
Un agréable moment de lecture, comme une visite à des amis perdus de vue !
« L'argent permet d'acheter bien des choses : une maison, mais pas un foyer. Un lit, mais pas le sommeil. Une montre, mais pas le temps. Un livre, mais pas le savoir. Un spectacle, mais pas la joie. Un emploi mais pas le respect. Des relations, mais non l'amitié. Un médicament, mais pas la santé. du sang, mais pas la vie. le plaisir mais pas l'amour. Des diplômes, mais pas la culture. Des tranquillisants, mais pas la paix intérieure. Beaucoup de choses, mais pas le bonheur. »
Tel sera le constat de Jocelyne. Définitivement les choses matérielles représentent à ses yeux une gangrène. Jocelyn son mari en a fait les frais, l'amitié est devenue périlleuse, suspecte, les relations amicales tourmentées, l'amour la laisse de marbre. Jocelyne regrette sa vie d'avant, d'avant les quinze millions.
Dans cette suite, on retrouve avec plaisir Jocelyne, généreuse, altruiste, bienveillante, cette fois elle va établir des listes pour rendre le quotidien de parfaits inconnus plus agréable, elle devient « fée marraine » et distribue, là un billet ou deux, là des courses, ici un téléviseur, ailleurs des tickets de cinéma...
Grégoire Delacourt nous invite à réfléchir sur la notion de l'argent, de la richesse, (intérieure ou pécuniaire) des relations que l'on entretient avec les gens et la place que l'argent prend au milieu de cela.
La réflexion est intelligente et a été initiée il y a déjà dix ans.
L'auteur crée des passerelles d'un livre à l'autre, il tisse, coud, raccommode, lie, les notes de bas de pages se bousculent et ne manquent pas de drolerie.
Un agréable moment de lecture, comme une visite à des amis perdus de vue !
