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Critique de YvonS


Un prologue, sur les chapeaux de roues, dans tous les sens du terme. Un homme fuit à moto, pour sa vie. Accident. Sa tête heurte un mur.
Une flic, Jeanne Ricoeur, à l'enterrement de son père adoptif... elle est ravagée de chagrin, et ses souvenirs remontent par flashs, comme un rêve éveillé.
Tout le livre est basé sur le processus mémoriel, ses différentes étapes et sur la gestion des souvenirs, volontaire ou pas.
Jeanne est seule, bien qu'entourée par des collègues empathiques et bienveillants. Elle est envoyée presque seule enquêter dans une clinique dernier cri, Memory, où un suicide semble avoir eu lieu devant 8 témoins... le problème c'est que personne ne s'en souvient. Tous souffrent d'amnésies dues à des accidents de la vie. Leur mémoire récente s'efface toutes les 4 ou 5 minutes. Comment enquêter? Comment interroger des témoins coopératifs mais incapables de se souvenir ? Et puis, une tempête de neige isole la clinique.... Quelqu'un surveille de loin. Qui? Pourquoi? Puis la menace se précise... La mort est là, encore. Était -ce vraiment un suicide ? Qui est menacé?
Et quand la fin arrive, tout s'accélère d'un coup. Ça devient haletant, quasi hallucinatoire dans ce décor de neige à la fois protecteur et inquiétant. Tout ça à cause d'une partie de Scrabble....
Un livre plein de références cinématographiques (l'auteur est professeur de scénario) ou picturales, on s'amuse à les débusquer. Je vous laisse le plaisir de les lister. Et puis on se pose des questions sur la santé mentale de l'héroïne.... hallucinations ou souvenirs, enquêtrice ou patiente, travail de deuil ou délire ?
Et puis, LA question fi ale... One shot ou premier volume d'une série? Parce que Jeanne est un personnage attachant, elle a un passé douloureux pas si lointain... il y a matière à d'autres histoires. On posera la question à l'auteur.... si un certain virus nous en laisse la liberté.
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