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Critique de KobeChan


Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Bayard pour cet envoi. Joseph Delaney s'est rendu célèbre suite à la série « L'épouvanteur », littérature jeunesse que je n'ai pas encore eu le temps de découvrir (Soit dit en passant, elle prend d'ors et déjà une place considérable dans ma wishlist.) mais sur laquelle j'ai entendue de bonnes critiques sinon des éloges; Certains étant si enthousiastes, qu'ils en ont fini par attiser ma curiosité. C'est pour cette raison que j'ai littéralement sauté de joie quand l'opportunité de découvrir cet auteur c'est présenté à moi.
Encore une fois, je me suis étonnée de la facilité avec laquelle je me suis plongée dans l'histoire, tête la première ; la littérature jeunesse ayant la particularité, en plus d'être plutôt agréable et simple à lire, d'entraîner le lecteur à sa suite avec une facilité troublante.
En tout premier lieu, j'avoue avoir été instantanément séduite par la première de couverture. Sombre, presque agressive, elle décrit bien l'univers que Joseph Delaney va mettre en place dès le départ. Parce que oui, l'univers fascinant de cette nouvelle saga est relativement sinistre. du sang, des batailles, des duels, de la violence, des vampires, des monstres etc etc. Il y aura très certainement une pointe de romance mais que serait un roman young-adult sans romance ? Bref, un univers foisonnant et captivant malgré un thème bien exploité, mais qui reste plaisant.

Il est vrai qu'au début, il est passablement difficile de se lancer dans cette dystopie. On commence par une à deux pages de règles sur lesquelles il serait peut-être plus judicieux de revenir une fois l'univers du roman bien assimilé. Parce que je l'avoue, je les ai lus sans comprendre bien que pleine de bonnes volontés. Malgré ça, ce livre est ensorcelant ! le monde, le système de combat, les arènes, les lacres . Oui, les lacres ! Ces machines à l'aspect humain dont se servent les hommes pour combattre dans l'arène sont pleins de mystère. Au début, elles ne m'inspiraient pas trop confiance, et même si c'est toujours le cas, j'avoue qu'elles me fascinent. Elles sont effrayantes en fait, et la fin du roman soulève quelques questions qui nous donnent véritablement envie de lire la suite.

En ce qui concerne les personnages, j'ai eu, pour ma part, une certaine affection pour Leif, le personnage principal. Malgré sa pénible impulsivité ; son obstination et sa bravoure finissent par le rendre attachant. A contrario de Kwin, que j'ai trouvé insupportable ! Egoïste, hautaine et ne pensant qu'à ses propres intérêts, le parfait cliché de l'adolescente en crise. Non sans la rejeter totalement, je déplore la fascination qu'elle semble exercer sur Leif. Il était, bien entendu, évident qu'une certaine attirance se créerait entre ces deux-là, mais j'en reste un brin déçue. Si je n'avais pas l'impression qu'elle se servait de lui, mon opinion serait certainement différente. Qui sait ? Mon jugement changera peut-être avec la parution du tome 2 !

En conclusion, je suis véritablement ravie d'avoir découvert ce roman et son auteur. Cette dystopie est une bien belle découverte que je ne peux que vous recommander.

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