Battre, frapper, taper un enfant,lui donner une claque ou une fessée, n’est pas une nécessité éducative. Utiliser la violence pour se faire respecter n’est pas une manière de mettre des limites à un enfant pour bien le faire grandir. Intimider l’enfant n’est pas un moyen pour lui apprendre la frustration et l’art de grandir…
Un individu – homme ou femme – naît toujours dans une société et à une époque qu’il n’a pas choisies et dont l’existence le précède et, souvent, précédait déjà ceux qui lui ont donné naissance
le poison qui s’infiltre dans les relations entre adultes et enfants et les transforment en bombes à retardement, en bombes à fragmentation, avec des effets délétères transgénérationnels maintenant bien connus
la pratique des châtiments corporels n’est pas consubstantielle à la vie en société humaine. Elle est culturellement et socialement construite et déterminée
la domination du parent sur l’enfant est masquée par les relations affectives et par la situation de dépendance de l’enfant
Le refus de grands Etats démocratiques d’interdire les châtiments corporels constitue un déni de droit, et manifeste un trait social inégalitaire et violent qui traverse toute société
Un individu – homme ou femme – n’est jamais à l’origine de lui-même