AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 47 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai reçu ce roman dans le cadre de la dernière masse critique, et je suis assez déconcertée par ce roman. Je ne m'attendais pas à un roman si noir, et clairement déprimant pour ma part.
Nous sommes dans une dystopie, donc rien d'anormal d'être plongé dans un contexte sombre, mais j'avoue que voir cet enfant grandir avec des pensées aussi sombres, je ne suis clairement pas une lectrice réceptive. Alcool, drogue, sexe et j'en passe. Je n'ai pas pu achever ma lecture et j'en suis déconcertée, car ça m'arrive rarement.
Ce premier roman de l'auteur ne m'a donc pas convaincue, mais je constate que d'autres lecteurs ont été bien plus réceptifs, et je ne doute pas que ce roman trouvera donc son public.
Commenter  J’apprécie          300
Il m'est arrivé à plusieurs reprises de lire des histoires complètement loufoques, abstraites ou tellement lunaires qu'elles en étaient incompréhensibles… hormis par l'auteur lui-même. Les premières funérailles se rapproche de cette catégorie de romans.

Plongés dans un Paris en proie à la guerre et au terrorisme, notre narrateur est en quête d'identité. Issu d'une famille de médecin chirurgien, son père arrive à faire de son visage très laid une oeuvre d'art, qui le rend physiquement méconnaissable mais lui permet d'attirer les faveurs de tous. Sauf que cet homme, dont nous ne savons pas le prénom, grandit avec un manque de connaissance de soi, dans un monde bancal, dénué d'amour. Ses parents sont constamment absents, ils ne l'aident pas à grandir et à se construire, mais le laissent erré, souvent seul, dans les rues cataclysmiques de Paris. C'est là qu'il tombe dans la débauche, l'alcool, la drogue, le sexe et tous les vices que notre société moderne peut démontrer.

Le sentiment prédominant de cette lecture est certainement l'incompréhension. Puis vient l'anxiété, la gêne, l'angoisse, parfois tous à la fois. C'est très compliqué de déchiffrer les intentions de l'auteur et de s'y retrouver dans ce sombre univers. On est bahutés constamment entre l'imaginaire du héros, la réalité et les hallucinations dues à la prise de substances illicites. On se perd facilement dans ce tourbillon de temporalités, à tel point qu'on ressent la fièvre du héros, avec la tête qui tourne, la boule au ventre et les yeux dans le vague.

On comprend aisément que Alexandre Delas a voulu représenter un monde futuriste gouverné par la violence et les guerres, dans lequel les robots ont pris le pouvoir, où la vie ne signifie plus rien et l'amour encore moins. C'est effroyablement psychédélique et terriblement perturbant. le style est tellement singulier et éloigné des histoires conventionnelles que je n'ai absolument pas accrochée, que ce soit au récit, au contexte futuriste ou au protagoniste excentrique. Je me suis forcée à lire jusqu'au bout, espérant naïvement une explosion finale qui éclaircirait l'ensemble du récit, mais elle n'est jamais venue.

Une dystopie noire et particulièrement glauque, dans laquelle les personnages sont transformés génétiquement et tentent de survivre dans un monde peuplé de guerres et de terrorisme : j'ai eu beaucoup de mal à m'insérer dans l'histoire et je n'ai pas trouvé d'intérêt à cette lecture.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          111
Issu de parents chirurgiens qui ont révolutionné la chirurgie esthétique, le narrateur est un enfant conçu naturellement mais très laid. Quand après un accident, son père lui donne une beauté extraordinaire,il perd pied et sombre dans la satisfaction de ses plus bas instincts. C'est un abandon. J'ai voulu donné une chance à ce livre mais à la moitié j'ai laissé tomber car je ne comprenais pas où il voulait nous mener. C'est terriblement triste, noir, glauque. Une dystopie ou les humains ne sont plus totalement humain car modifiés génétiquement. Une épidémie de suicide touche Paris rien qu'au contact de l'autre. le narrateur qui semble s'enfoncer de plus en plus loin dans la désillusion. Malheureusement, ça ne l'a pas fait pour moi.
Commenter  J’apprécie          43

Lecteurs (72) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}