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Citations sur La malédiction des joyaux, tome 1 : La Paysanne (8)

Elle s’adressa à Festor.
— Si vous vous étiez présenté ainsi à ma mère, elle serait moins hostile.
— À l’impossible, nul n’est tenu. Festor est un authentique soldat. Jamais une parole de trop. Tout ce qu’il dit sort du manuel du parfait militaire. Il s’est même choisi une femme qui parle peu.
— Ça compense avec ceux qui parlent trop, riposta Festor.
— Et vous, vous n’êtes pas un authentique soldat ?
— Non madame, je fais semblant. Je suis d’ailleurs un assez bon imitateur, personne ne s’en est rendu compte.
— Et moi je crois que vous êtes la personne la plus dangereuse d’Helaria. Votre langue est une arme redoutable.
— Et pourtant, vous n’avez eu qu’un bref aperçu de ce que je peux faire avec.
Elle éclata de rire une seconde fois.
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C’était un groupe de guerriers libres helarieal. Ces individus n’avaient de guerriers que le nom. Ils savaient se battre, mais leur rôle était équivalent à celui d’une force de police qui aurait eu mandat pour agir partout dans le monde. Beaucoup de seigneurs les auraient bien expulsés de leur domaine, y compris le prince de Boulden, mais ils n’en avaient pas les moyens. La Pentarchie était trop puissante. Aussi supportaient-ils la présence de ces indésirables.
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L’écurie, comme ils purent s’en rendre compte, était divisées en deux parties avec chacune leur accès : un côté pour les chevaux, un pour les lézards-dragons, évitant ainsi que les premiers servent d’en-cas aux seconds.
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Le lézard était beaucoup plus puissant qu’un cheval normal. Il tirait la charrette avec facilité sur le chemin accidenté. Il n’y avait pas de rênes, le guide ne se servait que de mots. La communication se faisait au moyen d’un sabir créé à partir de plusieurs langues, certaines plus vieilles que l’Helaria.
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Par le passé, une épaisse forêt s’étendait en ce lieu, mais tout ce qui en restait était une multitude de troncs desséchés, morts. Une maigre végétation s’accrochait à la terre empoisonnée. Celle-ci était tout juste assez haute pour masquer les ossements des soldats morts en ce lieu. Moins d’un demi-siècle plus tôt, l’ultime bataille contre l’envahisseur Feytha y avait été livrée. Un million de stoltzt, plus qu’il n’y en avait dans le monde actuellement, et autant d’humains, d’edorians, de nains, de bawcks, s’étaient sacrifiés ici pour mettre fin à la plus grande tyrannie de l’histoire d’Uv-Polin.
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« – Et ce beau garçon est certainement ton fils. Et au vu de son âge, ça doit être l’aîné, Hester.

Le jeune homme fut interloqué.

– Comment me connaissez-vous ? demanda-t-il.

– Je t’ai mis au monde, répondit Saalyn.

Deirane leva un sourcil interrogateur qui n’échappa à aucun stoltz présent.

– D’accord, une sage- femme t’a accouché, mais ta mère reposait entre mes bras.

Le regard de Deirane devint plus prononcé, attirant quelques rires.

– Tu es dure Deirane. En fait, c’est Celtis, une jeune femme du personnel de l’ambassade qui soulageait ta mère, mais j’étais présente

-L’ambassade ? Mais quelle ambassade ?

– Tu es né dans l’ambassade d’Hélaria, à Sernos.(…)

(…)- En fait, Saalyn m’a beaucoup aidé pendant ta naissance. J’étais si occupée à la rassurer que cela a détourné mon attention de la douleur. Je crois même me souvenir qu’elle a tournée de l’œil.

Des rires sardoniques accueillirent la révélation. Ainsi la plus célèbre guerrière d’Hélaria, après les pentarques jumelles, avait quelques faiblesses.

– Vous perdez quand même beaucoup de sang vous autres humains, plaida Saalyn.
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— C’est ainsi que tu manifestes ton courage ? reprit le chef. Tu n’as même pas l’honneur de nous offrir un combat à la loyale.
— Quel honneur ? Il n’y a aucun honneur dans le combat. Ce n’est que le moyen appliqué par le plus fort pour faire respecter sa loi, au mépris de toute justice.
— Tu parles bien, serpent. Manies-tu aussi bien l’épée ?
— Je t’ai démontré ma valeur au combat à mains nues hier soir. Ferais-tu le pari que je serai moins bon avec une épée ?
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La nuit était tombée sur la vallée de l’Unster. Des trois lunes d’Uv-Polin, seule Nëppë, la plus petite, était levée. Elle répandait une lumière brillante qui donnait aux objets un aspect fantomatique, privés de leurs couleurs.
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