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Critique de polarjazz


« La cinquième saison » est celle de la mort. Dans ce recueil de poèmes en forme de paragraphes, l'auteur évoque l'absence, le passé qui est révolu, les souvenirs tantôt inventés comme le futur qui ne sera pas car la mort a fait son oeuvre. le protagoniste est instituteur. Les chroniques, certaines sont des confessions et la mémoire sont des sortes de reliques, des cicatrices. le présent est douloureux mais il s'apprivoise grâce aux élèves. L'instituteur joue de la guitare. Cet instrument semble le rapprocher de la femme aimée défunte. le lieu principal est Rouen mais le lecteur voyage en Provence et jusqu'à Prague. Pour cette destination, c'est un mythe non consommé. Les paragraphes sont anarchiquement posés. Il n'y a pas d'harmonie. le temps ne s'écoule pas linéairement. J'ai été désorientée. Et puis il y a des clichés qui font mal aux yeux et aux oreilles : « Une lumière blonde un peu tisane descend sur nous, la poussière danse. »
« C'est toi dans l'ombre des tilleuls et les rires d'enfants, dans les regards qui s'évadent par la fenêtre, dans la fraîcheur de l'eau quand il y a dessin ». C'est évanescent. J'ai aimé les paysages de Normandie que j'ai bien connue pour y avoir vécu dix-neuf ans. J'y retournerais peut-être rien que pour revoir la Risle.
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